Le phénomène d’enlèvement d’enfant et de jeune fille est de nouveau d’actualité en Côte d’Ivoire notamment sur les réseaux. Pour prévenir le phénomène et préparer la population à savoir y faire face pour sauver des vies, le commissaire divisionnaire Ouattara Ibrahima, préfet de police de Man a initié une campagne de sensibilisation auprès de la population. C’était ce lundi 21 février 2022 dans la salle des réunions de la préfecture de police. A cette rencontre initiée sur instruction du ministre de la sécurité et de l’intérieur ainsi que du Directeur général de la police nationale, la gendarmerie était associée.
Toutes les couches sociales et professionnelles étaient conviées. Le préfet de police de Man a indiqué que l’actualité du moment c’est le phénomène d’enlèvement d’enfants. Mais heureusement, aucun cas n’a été enregistré à Man. Mais au-delà de cette satisfaction, il faut sensibiliser sur la méthodologie à adopter face à de tels phénomènes. Pour lui, il faut éviter dans un premier temps d’exposer le cas sur les réseaux sociaux de sorte à ne pas permettre au ravisseur de changer sa stratégie. « Si un jour il arrive un cas de disparition, il faut immédiatement saisir la police ou la gendarmerie ; donner toutes les informations concernant la personne disparue ou enlevée pouvant faire évoluer l’enquête ; communiquer les contacts téléphoniques de la personne disparue, si elle en possède. Produire à la police ou à la gendarmerie une photo de la personne disparue si possible. Communiquer à la police la destination probable de la victime ou sa dernière apparition ; renseigner la police sur les activités et les relations de la victime », a conseillé le premier flic du district des montagnes.
A cette rencontre, le capitaine Beugré Dakoury, chef de service régional de la police criminelle a souligné que le phénomène n’est pas récurrent à Man à part deux cas d’enlèvement de bébé au Centre hospitalier régional de Man par la négligence du personnel médical. Dans le mois de décembre 2021, des cas importés ont été notifiés à ses services. « Le 9 février dernier le préfet de police d’Odienné nous a signalé un cas d’enlèvement d’enfant. Le même jour, nous avons ouvert l’enquête et nous avons pu mettre la main sur Le ravisseur de l’enlèvement. Nous l’avons interrogé alors qu’il demandait trois millions aux parents. A la dernière nouvelle, l’enfant s’est retrouvé en Guinée et c’est ce week end dernier que nous avons restitué l’enfant à ses parents. Le 24 décembre 2021, une fille de 16 ans qui a quitté la maison, ses parents ne sachant pas où elle est allée sont venus porter plainte ici. Nous avons mené nos investigations et il s’est trouvé qu’elle a été enlevée par son jeune ami d’origine burkinabé qui est allé la déposer à San-Pedro. Selon lui, c’est comme ça que ça se passe dans leur coutume. Nous l’avons pris pour le faire subir la rigueur de la loi de la Côte d’Ivoire. Et le 24 Janvier 2022, nous avons reçu un appel téléphonique nous informant de la disparition d’une fille de 11 ans, élève en classe de CM2. Nos investigations ont montré qu’elle avait été enlevée par un ressortissant d’un pays voisin qui s’est retrouvé dans la région de Man. Nous l’avons retrouvé et nous avons mis le ravisseur à la disposition de la justice », a relaté le chef de la police criminelle. Selon lui, ce sont ces quelques cas que ses services ont géré. Il y a d’après lui quelques cas à Man, mais la plupart sont des cas d’immigrations clandestines ou ces enfants volent l’argent de leurs parents pour tenter l’aventure derrière l’eau.
Selon lui, les filles de ménage sont à plus de 80% responsables des cas d’enlèvement des enfants. « A côté de cela, il y a la négligence des parents surtout les mamans. Il y a aussi les cas d’enlèvement de forces soit pour demander des rançons soit pour des pratiques aux cultes », a précisé le capitaine Beugré Dakoury.
Pour sa part le chef d’escadron Ouattara Ibrahima, commandant de la compagnie de gendarmerie de Man a assuré la population de la disponibilité de ses services de jour comme de nuit pour veiller à faire ressortir les résultats escomptés.
Le Directeur régional de la famille, de la femme et de l’enfant, modérateur de la rencontre. Il a félicité les forces de sécurité pour cette bonne initiative et a exhorté les participants qui sont pour la plupart des leaders des couches sociales et professionnelles à se constituer en relais de cette rencontre. « Nous vous mettons en mission pour relayer ces informations auprès de vos associations féminines, auprès des autres acteurs de la plate-forme protection et surtout auprès de la population en un mot » a-t-il lancé.
Toutes les couches sociales et professionnelles étaient conviées. Le préfet de police de Man a indiqué que l’actualité du moment c’est le phénomène d’enlèvement d’enfants. Mais heureusement, aucun cas n’a été enregistré à Man. Mais au-delà de cette satisfaction, il faut sensibiliser sur la méthodologie à adopter face à de tels phénomènes. Pour lui, il faut éviter dans un premier temps d’exposer le cas sur les réseaux sociaux de sorte à ne pas permettre au ravisseur de changer sa stratégie. « Si un jour il arrive un cas de disparition, il faut immédiatement saisir la police ou la gendarmerie ; donner toutes les informations concernant la personne disparue ou enlevée pouvant faire évoluer l’enquête ; communiquer les contacts téléphoniques de la personne disparue, si elle en possède. Produire à la police ou à la gendarmerie une photo de la personne disparue si possible. Communiquer à la police la destination probable de la victime ou sa dernière apparition ; renseigner la police sur les activités et les relations de la victime », a conseillé le premier flic du district des montagnes.
A cette rencontre, le capitaine Beugré Dakoury, chef de service régional de la police criminelle a souligné que le phénomène n’est pas récurrent à Man à part deux cas d’enlèvement de bébé au Centre hospitalier régional de Man par la négligence du personnel médical. Dans le mois de décembre 2021, des cas importés ont été notifiés à ses services. « Le 9 février dernier le préfet de police d’Odienné nous a signalé un cas d’enlèvement d’enfant. Le même jour, nous avons ouvert l’enquête et nous avons pu mettre la main sur Le ravisseur de l’enlèvement. Nous l’avons interrogé alors qu’il demandait trois millions aux parents. A la dernière nouvelle, l’enfant s’est retrouvé en Guinée et c’est ce week end dernier que nous avons restitué l’enfant à ses parents. Le 24 décembre 2021, une fille de 16 ans qui a quitté la maison, ses parents ne sachant pas où elle est allée sont venus porter plainte ici. Nous avons mené nos investigations et il s’est trouvé qu’elle a été enlevée par son jeune ami d’origine burkinabé qui est allé la déposer à San-Pedro. Selon lui, c’est comme ça que ça se passe dans leur coutume. Nous l’avons pris pour le faire subir la rigueur de la loi de la Côte d’Ivoire. Et le 24 Janvier 2022, nous avons reçu un appel téléphonique nous informant de la disparition d’une fille de 11 ans, élève en classe de CM2. Nos investigations ont montré qu’elle avait été enlevée par un ressortissant d’un pays voisin qui s’est retrouvé dans la région de Man. Nous l’avons retrouvé et nous avons mis le ravisseur à la disposition de la justice », a relaté le chef de la police criminelle. Selon lui, ce sont ces quelques cas que ses services ont géré. Il y a d’après lui quelques cas à Man, mais la plupart sont des cas d’immigrations clandestines ou ces enfants volent l’argent de leurs parents pour tenter l’aventure derrière l’eau.
