Dans sa volonté de traduire en actes concrets la politique sociale et solidaire du Président de la République, l’Ambassadeur Claude Sahy a initié une visite de terrain dans la région du Tonpki, ce samedi 22 juin 2024. Le Chef de cabinet du Président Alassane Ouattara est allé s’enquérir des réalités des femmes du milieu rural du département de Man, tout en touchant du doigt les difficultés qu’elles rencontrent, ainsi que leurs besoins. Il avait à ses côtés plusieurs personnalités dont la représentante de la FAO, Mme Antoinette Ziéhi, des membres du corps préfectoral conduit par le préfet de la région du Tonkpi, des responsables de l’ANADER et du ministère de la famille, de la femme et de l’enfant.
Claude Sahy s’est rendu dans l’une des nombreuses plantations de manioc de l’Union des associations de femmes du département de Man, dans la localité de Gbatongouin. Sur place, les femmes, par la voix de Poussi Elisabeth, présidente de l’Association Zrankoigui, a exprimé des besoins en termes d’équipement et de matériel agricole pour la bonne marche des activités de l’association qui dispose de 150 Ha de manioc dans le Tonkpi.
Dans la même veine, Dosso Noëlle, présidente de l’Union des associations de femmes du département de Man, a chargé l’Ambassadeur Claude Sahy, de porter leurs doléances auprès du Chef de l’Etat. « Nous faisons la culture de manioc depuis longtemps, mais nous n’avons pas de soutien. Nous avons approché notre fils, l’Ambassadeur Claude Sahy, pour qu’il use de tout son poids, pour nous venir en aide. Au sein de notre faitière, l’Union des associations du département de Man, il y a 218 associations », a-t-elle indiqué. Poursuivant ses propos, elle a fait savoir qu’au sein de sa faitière, il y a plusieurs types d’activités. « Nous avons des femmes qui font du riz, du manioc, du maïs, etc. Notre rôle en tant que présidente est de sensibiliser nos sœurs sur la question de l’autonomisation. Une femme autonome est une chance pour sa famille, pour son foyer. Nous sommes fatiguées de travailler à la main. Nous sollicitons votre aide pour l’acquisition de matériel », a-t-elle soutenu.
En outre, Mme Dosso a souhaité pour elle et ses sœurs, des formations dans l’utilisation des nouvelles techniques agricoles. « Nous voulons des tricycles pour évacuer nos produits sur le marché, des machettes, des bottes, des brouettes, des intrants, de l’engrais et autres produits. Nous voulons également que des moyens soient mis à notre disposition pour la transformation avec la création de plusieurs unités de transformation du manioc. Si cela est fait, nous pensons que beaucoup de femmes de notre département deviendront plus autonomes », a-t-elle souligné.
Après Gbatongouin, la délégation a ensuite visité les installations de l’usine de transformation de manioc de Kassiapleu. Une usine qui offre toute une palette de produits de choix de dérivés du manioc, qui s’inscrit dans l’économie circulaire et qui emploie de nombreuses personnes. Les femmes ont souhaité de vive voix, l’implantation de plusieurs autres usines du même genre dans le département.
Face à toutes ces doléances, le Chef de cabinet du Président de République a réaffirmé son engagement à accompagner les femmes, au nom du Président Alassane Ouattara. « Tout le corps préfectoral est là, nous avons fait ce déplacement pour que vous puissiez comprendre que toutes les actions ne sont pas forcément politiques. La politique que le Président de la République fait, c’est pour permettre à chaque ivoirien d’avoir un peu à manger. Toutes ces personnalités ont accepté de venir voir, c’est pour aller traduire. Je dis merci à Monsieur le Préfet de région, à Mme la représentante de la FAO, et à l’ANADER. Nous allons donner un début de solutions aux préoccupations que vous avez posées », a assuré Claude Sahy. Car pour soutient-il, « il est obligatoire pour nous de vous accompagner. Le développement de notre pays repose sur l’agriculture, mais il se fait aussi avec des personnes bien formées. Nous devons vous motiver». A son tour, le Préfet de la région du Tonkpi, préfet du département de Man, Soro Fatogoma a saisi l’occasion pour exhorter les femmes à mettre en pratique, les conseils et orientations des agents de l’ANADER. Quant à Mme Antoinette Ziéhi, elle a voulu mettre l’accent sur l’importance de la formation des femmes dans un environnement de cohésion.
