Concours du rythme « chowélé » / Le maire Tia et le DR Gooré Bi en phase pour promouvoir la culture Dan

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Le rythme « chowélé » chez les Yacouba de Man  ou « kokountro » chez les Yacouba de Danané, exécuté par les jeunes filles, a été objet d’un concours ce samedi 25 février 2018 à la fondation Koblé du quartier Domauraud, Man.

Par DIOMANDE YOU / Trois troupes ont concouru de 17 h à 20 h. La troupe «  les Amazones », venues de Zélé se sont adjugées le prix de la meilleure troupe artistique. Les filles de Kassiapleu étaient classées deuxième. Tandis que, celles venues de Doyagouiné, ont été logées à la troisième place. L’initiateur de ce clash artistique et culturel, Oulaï Tia, a fait savoir qu’en réalité, c’est la culture Dan qui gagne. Puisque, en croire le gérant de la Fondation Koblé,   par ailleurs le président de Danwôkô , « le but visé par l’association Danwôkô,  est de revendre la culture Dan. Donc la prochaine édition va connaître plus d’engouement, et verra la participation de plusieurs groupes issues des cinq départements du Tonkpi ». Pour sa part, le DR de la culture, Gooré Bi Glan Mathias, a promis mettre tout en oeuvre , pour que cette autre activité ,don le but principal est de promouvoir la culture Dan, dans toutes ses diversités soit une réussite. « Pour les autres éditions du concours chowélé, mon département va mettre le bouché double. Quand il s’agit de faire la promotion du riche patrimoine culturel Dan, le Direction de la culture et de la francophonie est prête pour apporter son appui à toute initiative » a promis, le DR de la culture et de la Francophonie. Sans oublier qu’il a mis son véhicule à la disposition du transport des différentes troupes qui ont participé à cette première édition du concours « chowélé ». Comme parrain, de cette édition 2018 de ce concours culturel et artistique , le député-maire de la commune de Man, Dr Tia André a été rassurant avant d’encourager l’association Danwôkô, dont le président est Oulaï Tia. Il a été émerveillé par la qualité des différentes troupes, lesquelles ont donné le meilleur d’elles mêmes pour se faire valoir.

Il faut dire que le jury a eu du mal à les départager. En effet pour le premier magistrat de la commune de Man, l’enjeu c’était de donner à la culture Dan, une place de choix au plan national, et pourquoi pas international. Toute chose qui l’a fait dire : « je serai toujours le parrain de cette activité. Je ferais en sorte que le budget de la mairie fasse une part belle à tout ce qui touche la culture dans ma commune. C’est le lieu de rappeler que la culture joue un grand rôle dans le développement de notre cité. Le constat c’était avec guéhéva. J’encourage les participants ».

Présent à cette fête artistique, le directeur et fondateur de fondateur de Koblé, a dit qu’il mettra son centre à la disposition des populations pour faire revivre l’art et la culture, quand on sait qu’ils procurent la réjouissance. C’était en définitive, une activité qui a pris fin sur une note de gaîté, où le DR la culture et le maire ont esquissé des pas de danse au son des sonorités yacouba, en compagnie des troupes concurrentes.

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