Man/ Jeunes RHDP, FPI, UDPCI, PDCI, CP, GPS, Société civile : “Non à la violence”

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Le député suppléant de Man sous-préfecture Doua Blondé Obed,  a eu une rencontre dans l’après-midi du dimanche 16 août 2020 à son domicile avec les leaders des organisations de jeunesse aussi bien de la société civile que ceux de l’ensemble des mouvements et partis politiques. C’était à la demande du ministre de la sécurité et de la protection civile le général Vagondo Diomandé. Les jeunes par la voie de leur porte-parole ont pris l’engagement de dire non à la violence, d’où qu’elle vienne.

Cette rencontre a servi de cadre d’échange entre les jeunes de la commune de Man et leur aîné pour crée les bases de la préservation des acquis de la région du Tonkpi en terme de développement tout en s’abstenant de tout acte de violence.  La région ayant suffisamment soufferts des différentes crises qui sont secoué le pays. «Nous avons constaté ces derniers temps, des actes de violence dans plusieurs villes du pays avec de nombreuses destructions de bien. Soufrez que je ne fasse pas l’étalage d’un bilan macabre et des pertes matériel car cela m’attriste. Des actes qui n’honorent pas notre pays. Or ce qui doit le plus nous préoccuper, c’est le développement de notre pays, le mieux-être de tous les ivoiriens y compris ceux qui vivent dans ce pays. Mais alors, pourquoi casser, pourquoi incendier, pourquoi violer ? Pourquoi violenter, pourquoi tuer ? Mais pourquoi empêcher toute activité ? Ces actions peuvent-elle participer à la construction de notre nation ? La réponse c’est non ! C’est pourquoi nous devons être tous pour la Côte d’Ivoire, une côte d’Ivoire paisible et prospère. Nous n’avons rien à gagner dans la violence, c’est pourquoi je vous invite dans le Tonkpi à dire non à la violence, non à l’usage de la force pour montrer au monde entier que dans le Tonkpi nous sommes civilisés », a-t-il exhorté.

Pour Doua Blondé Obed, la seule manière de manifester son mécontentement, c’est dans les urnes que ça se passe en allant cocher devant le nom du candidat qui épouse sa conviction.

 Pour le lui, il faut éviter de défigurer la région qui a déjà souffert des crises de 2002 et 2011. « Ce qui doit primer c’est l’intérêt supérieur de la nation. Cette région a trop souffert, prenons garde de ne plus la défigurer au moment où ses blessures sont en train d’être pansées », a-t-il souligné.

Selon lui, l’un des médecins appelés pour panser les plaies du pays est le ministre Vagondo Diomandé en charge des de la sécurité et de la protection civile. L’élu local a invité les jeunes du Tonkpi à aider le général Vagondo dans sa tâche en donnant l’exemple, en étant des modèles et surtout protégeant les acquis dont le bitume obtenu au prix de mille sacrifices.  « Vous devez parcourir tous les hameaux pour faire en sorte que la région du Tonkpi soit le symbole de la non-violence en Côte d’Ivoire », a-t-il conclu.

Pour leur part, les jeunes se sont engagés à faire en sorte que plus jamais cette région ne sombre dans la violence comme par le passé. « Nous n’allons pas donner une mauvaise image à notre région. Depuis 2015, à ce jour cela fait 5 ans et nous jeunes de Man, jeune du Tonkpi, nous sommes matures. Si un cadre, un élu vient vers nous pour des actions de développement, ou pour la cohésion sociale, nous allons l’accompagner.  Soyez rassuré cher aîné, dites au général Vagondo, qu’ici à Man et dans le Tonkpi, nous sommes déjà en mission. Nous avons constitué des équipes de campagne pour sensibiliser nos frères à travers toute la région », a annoncé Gonnin Tia Abel, président de la jeunesse communale. Il a par ailleurs soutenu que pendant qu’ailleurs dans le pays, les jeunes manifestaient pour détruire des biens publics et s’entretuer, à Man, 60 leaders d’organisations de jeunesse étaient en formation avec l’Unesco pour être des ambassadeurs de la paix.

Kindo Ousseny à Man

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