Cette nuit du dimanche 17 au lundi 18 octobre, la communauté musulmane de Man a célébré la nuit du Mahouloud commémorant la naissance du prophète Mohamed. C’était autour des thèmes « La place de la discipline dans la conception d’une société équilibrée » et « les épreuves dans la vie du prophète Mohamed de l’Islam ». L’animateur principal de cette nuit à la mosquée du Cerici-Cifacom est l’Imam Abou Koné, secrétaire exécutif régional du Cosim, (Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques).
Cette célébration du Mahouloud s’est tenue dans le strict respect des mesures barrières contre la Covid 19. Elle a été l’occasion pour l’Imam Abou Koné de s’inspirer de la vie du prophète de l’Islam et les livres sains pour instruire ses fidèles sur les thèmes du jour dont le premier concerne la discipline au sein des communautés. Pour lui, la discipline est le fondement principal de l’Islam, à commencer les cinq prières quotidiennes et les dispositions des hommes dans les mosquées. « Tout se fait dans l’ordre et la discipline. Chaque chose et chacun a sa place à commencer par l’imam qui a une position connue et respectée de tous. Ainsi que les sages, et personnes matures bien instruites, les autres membres de la communauté, les enfants de sexe masculin et les femmes. Chacun connaît sa place », a-t-il expliqué.
Le guide religieux a indiqué que c’est ce qui doit inspirer la vie du fidèle qui doit respecter l’autorité établie, les lois et l’ordre que la société s’est donnée pour son équilibre et son harmonie.
Les membres de la communauté ont été invités, pour ceux qui sont administrés, à aider les autorités dans la gestion des pouvoirs publics à travers le respect, l’obéissance et l’assistance par des renseignements et une bonne et franche collaboration. Quant aux autorités, elles ont été instruites sur leurs devoirs envers leurs administrés. « L’autorité doit s’appuyer sur les lois établies pour conduire ses administrés dans la justice, l’équité et surtout sans abus et sans impolitesse. Les administrés aussi ont droit au respect des autorités qui doivent pouvoir leur rendre compte de leurs gestions, elles doivent assurer la protection et la garantir la sécurité de la population, œuvrer au maintien de la cohésion sociale et la paix dans les communautés qui sont sous leurs responsabilités », a-t-il conseillé. Ce thème a été choisi au regard de la déperdition dont certains jeunes de la communauté Malinké font preuve.
Abordant le second thème, le guide religieux s’est inspiré du livre saint de l’Islam qui indique clairement que toute la vie du prophète de l’Islam a été marquée par des épreuves. « D’abord il perd son père avant sa naissance, puis sa mère quand il était tout petit, confié à son oncle Abou Tâlib, très pauvre, où il était obligé de travailler très jeune pour prendre en charge la famille de son oncle. Au moment où il devait accomplir sa prophétie, il se heurte à une forte et violente opposition et à la persécution de son peuple à la Mecque, il perd son oncle et son épouse Khadîdja, ses plus grands soutiens. Il a connu des exilés difficiles avant de revenir triomphalement accompagné de 10000 fidèles », a relaté l’Imam Abou Koné. Mais toutes ces épreuves dit-il, n’ont empêché en rien l’accomplissement de la prophétie de Mohamed. Selon l’Imam, le prophète a connu des échecs et des victoires. Les fidèles d’après lui, doivent suivre cet exemple et comprendre que dans la vie, chaque chose à son temps et ne pas céder face aux épreuves comme l’a fait le prophète de l’Islam.
Cette célébration du Mahouloud s’est tenue dans le strict respect des mesures barrières contre la Covid 19. Elle a été l’occasion pour l’Imam Abou Koné de s’inspirer de la vie du prophète de l’Islam et les livres sains pour instruire ses fidèles sur les thèmes du jour dont le premier concerne la discipline au sein des communautés. Pour lui, la discipline est le fondement principal de l’Islam, à commencer les cinq prières quotidiennes et les dispositions des hommes dans les mosquées. « Tout se fait dans l’ordre et la discipline. Chaque chose et chacun a sa place à commencer par l’imam qui a une position connue et respectée de tous. Ainsi que les sages, et personnes matures bien instruites, les autres membres de la communauté, les enfants de sexe masculin et les femmes. Chacun connaît sa place », a-t-il expliqué.
Les membres de la communauté ont été invités, pour ceux qui sont administrés, à aider les autorités dans la gestion des pouvoirs publics à travers le respect, l’obéissance et l’assistance par des renseignements et une bonne et franche collaboration. Quant aux autorités, elles ont été instruites sur leurs devoirs envers leurs administrés. « L’autorité doit s’appuyer sur les lois établies pour conduire ses administrés dans la justice, l’équité et surtout sans abus et sans impolitesse. Les administrés aussi ont droit au respect des autorités qui doivent pouvoir leur rendre compte de leurs gestions, elles doivent assurer la protection et la garantir la sécurité de la population, œuvrer au maintien de la cohésion sociale et la paix dans les communautés qui sont sous leurs responsabilités », a-t-il conseillé. Ce thème a été choisi au regard de la déperdition dont certains jeunes de la communauté Malinké font preuve.
