20 « jeunes de valeur » et leurs invités ont suivi une formation ce samedi 18 décembre dans la salle des réunions de la direction régionale de la fonction publique de Man autour des thèmes « Civisme routier et quotidien », et “Gestion et prévention des conflits”. Une formation qui s’inscrit dans le cadre du projet « Jeunes de valeurs », financé par l’Union européenne et mis en œuvre par la Fondation Friedrich Ebert Stiftung, en collaboration avec le CNDH-CI, le Wanep-CI, le Rasalao-CI, le parlement des jeunes et le réseau ivoirien des jeunes leaders.
Selon Vaï Valérie épouse Bih, coordonnatrice régionale du projet jeunes de valeurs pour le compte de la Fondation Friedrich Ebert , il s’agit par ce projet de renforcer l’engagement de nouveaux acteurs ivoiriens à l’échelle nationale pour en faire des acteurs de la réconciliation, de dialogue et de résilience au sein de leurs communautés respectives et des promoteurs d’un renouvellement du débat citoyen en Côte d’Ivoire.
Pour elle, le choix des deux thèmes à l’ordre du jour n’est pas fortuit. « D’abord avec le premier thème, il s’agit d’amener les jeunes à connaître déjà ce que c’est que le civisme, et faire la différence entre civisme et civisme routier et les amener à comprendre que le civisme n’est pas seulement la connaissance du code de la route et tout ce qui est dit dans les textes mais c’est aussi les efforts qu’il font au quotidien afin de pouvoir respecter les lois qui sont en vigueur. Pour ce qui est du second thème qui porte sur la prévention et la gestion des conflits, nous savons que la Côte d’Ivoire a traversé des périodes difficiles et très souvent, c’est la jeunesse qui est instrumentalisée pour pouvoir commettre des actes de violence et là, la Fondation Friedrich Ebert et son partenaire financier l’UE, ont jugé bon de former ces jeunes à certaines valeurs, leur donner les rudiments nécessaires pour pouvoir eux-mêmes prévenir les conflits, mais en cas de conflits, avoir les outils pour pouvoir gérer ces conflits-là », a-t-elle expliqué.
S’exprimant sur ses attentes avec celles de ses partenaires, il est question pour eux d’avoir des jeunes qui incarnent des valeurs démocratiques, des jeunes qui sont acteurs de dialogue, de réconciliation et de résilience au sein de leurs communautés.
Angèle Ouraga épouse ZOMI, formatrice sur le premier thème, dans son intervention sur le civisme routier et quotidien ne s’est pas focalisée uniquement sur le civisme routier. Elle est partie d’un constat pour amener les participants à donner leurs différents points de vue sur l’incivisme à savoir les occupations anarchiques des espaces publiques, le jet des ordures dans la rue, le fait d’uriner dans la rue et autres. Dans leurs différentes interventions les jeunes de valeurs ont reconnu que tout le monde est au cœur de ces actes d’incivisme.
« Le civisme, c’est le respect de la chose publique, qui implique que nous avons des droits que nous respectons, mais que nous avons aussi des devoirs », a-t-elle indiqué. Pour ce qui est du civisme routier, il a été relevé les injures, le non-respect du code de la route et surtout la méconnaissance du code de la route qui sont des comportements qui ont des conséquences sur la vie des citoyens.
Le second thème a été animé par Fofana Adama, Directeur régional de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté. Il a parcouru avec les jeunes, les définitions des différents concepts avant de leurs donner un aperçu de ce que c’est qu’un conflit, les différents types de conflit, avant de leurs donner les techniques de gestion et de prévention des conflits. « Nous espérons que ces jeunes soient des relais de qualité dans leurs communautés pour nous maintenir dans cet élan de cohésion sociale et de paix retrouvée dans notre région qui par le passé a été le théâtre de nombreux conflits. Et nous comptons sur ces jeunes pour maintenir la cohésion sociale dans la région.
Dans l’après-midi, les participants ont fait la restitution de ce qu’ils ont appris pendant la matinée. A la grande satisfaction des formateurs et de la coordonnatrice régionale du projet « Jeunes de valeurs ».
Selon Vaï Valérie épouse Bih, coordonnatrice régionale du projet jeunes de valeurs pour le compte de la Fondation Friedrich Ebert , il s’agit par ce projet de renforcer l’engagement de nouveaux acteurs ivoiriens à l’échelle nationale pour en faire des acteurs de la réconciliation, de dialogue et de résilience au sein de leurs communautés respectives et des promoteurs d’un renouvellement du débat citoyen en Côte d’Ivoire.
S’exprimant sur ses attentes avec celles de ses partenaires, il est question pour eux d’avoir des jeunes qui incarnent des valeurs démocratiques, des jeunes qui sont acteurs de dialogue, de réconciliation et de résilience au sein de leurs communautés.
Le second thème a été animé par Fofana Adama, Directeur régional de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté. Il a parcouru avec les jeunes, les définitions des différents concepts avant de leurs donner un aperçu de ce que c’est qu’un conflit, les différents types de conflit, avant de leurs donner les techniques de gestion et de prévention des conflits. « Nous espérons que ces jeunes soient des relais de qualité dans leurs communautés pour nous maintenir dans cet élan de cohésion sociale et de paix retrouvée dans notre région qui par le passé a été le théâtre de nombreux conflits. Et nous comptons sur ces jeunes pour maintenir la cohésion sociale dans la région.
Dans l’après-midi, les participants ont fait la restitution de ce qu’ils ont appris pendant la matinée. A la grande satisfaction des formateurs et de la coordonnatrice régionale du projet « Jeunes de valeurs ».
