Touba/ La coupure d’eau qui frappe la ville depuis plusieurs jours impacte négativement les activités économiques

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Les populations de Touba sont sans eau courante depuis une semaine. Une situation qui devient intenable tant pour les ménages que pour les particuliers dont l’activité économique est directement liée à l’eau.

Le puit et la pompe hydraulique à motricité humaine de la grande mosquée de la ville pris d’assaut

«On nous avait dit qu’on aurait de l’eau à partir du samedi ou au plutard ce dimanche 20 février. Et voilà qu’aucune goûte d’eau n’est encore sortie des robinets. Ça devient compliqué pour nous. En plein milieu du mois, on est obligé de débourser au moins 1000 frs par jour avec les tricycles pour avoir de l’eau, c’est vraiment difficile», indique un fonctionnaire en service à Touba.

Ce lavage a fermé momentanément à cause du manque d’eau

Cette situation n’est pas sans conséquence également sur l’activité économique dans la ville. En effet, le manque d’eau plonge depuis quelques jours les lavages autos et motos dans un chômage momentané forcé.«Ça me fait trois jours sans travailler à cause du manque d’eau. En ce temps d’harmattant et son corollaire de poussière, c’est l’une de nos périodes de traite et malheureusement nous ne pouvons pas travailler. Les clients viennent mais nous sommes obligés de leur dire qu’il n’y a pas d’eau», explique Bamba Lacina, gérant de lavage auto.

Pareil pour les restaurants qui sont obligés de révoir la quantité journalière de plats concoctés « Ce n’est pas facile pour nous actuellement. On est obligé de payer les conducteurs de tricycles pour qu’ils nous apportent de l’eau. Cela engendre des dépenses supplémentaires. Et on ne peut pas cuisiner les mêmes quantités de repas comme d’ordinaire du fait du manque d’eau», rapporte Dame Aïcha, ténancière de restaurant.

Les populations à la recherche d’eau

Idem pour les établissements hôteliers qui éprouvent des difficultés pour satisfaire convenablement leurs clients en eau surtout qu’il y a eu de l’affluence ce weekend dû aux différentes cérémonies qui avaient cours.

Même le CHR de la ville est confronté à ce problème car n’ayant pas d’eau pour laver les linges sales et draps de lits d’hospitalisation.« Il nous faut un forage pour ne pas dépendre de la Sodeci car nos besoins en eau sont énormes», plaide un agent de santé.

Cheick Lamine

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