Inspirer et inciter la jeunesse au travail en faisant preuve d’exemplarité, c’est le moins qu’on puisse dire de Abou Fadiga, juriste fiscaliste et comptable de profession. Du haut de ses 53 ans, l’homme est aussi un passionné de l’hôtellerie et de l’agriculture. Dans un entretien qu’il a accordé à la presse locale ce mercredi 13 septembre 2023 dans son complexe hôtelier ” Résidence Keyata’so” de Touba, Abou Fadiga dit tenir sa passion de son père feu Famoussa Fadiga.
« depuis tout jeune, j’ai vu mon père faire la navette entre son hôtel et son champ de maraîcher. C’est donc une passion qui m’a été transmise par mon père», indique t-il. L’idée de créer son complexe hôtelier est parti du fait qu’à Touba, chef-lieu de région du Bafing, il existe un grand manque d’établissements hôteliers. « le grand besoin d’hôtel à Touba et surtout pour certaines catégories de personnes qui étaient obligées d’aller à Man ou Odienné pour se loger nous a amené à faire les résidences Keyata’so».
Cet imposant complexe situé au Sud de la ville comprendra à terme plus de 60 chambres avec des suites présidentielles, un restaurant, un bar, une salles de conférence de 250 places, et une piscine. « Nous avons commencé par un midle standing mais ce sera un hôtel universel capable de recevoir tous types de clientèles », assure Abou Fadiga.
L’autre passion de l’homme c’est l’agriculture. À quelques 7 km de Touba la route de Guintéguela, une impressionnante plantation avec plusieurs variétés de cultures que nous avons pu visiter s’y trouve. Le domaine appelé “Famous Green Park” a en son sein de vastes champs d’hévéa TG5, de Mélina, de teck, de cajou, de palmiers et d’agrumes favorable à l’écotourisme dans le Bafing.
Pour le promoteur, il vise à transmettre un message fort à la jeunesse. « il s’agit de dire aux jeunes de s’adonner au travail de la terre. Le Bafing est l’une des rares régions du pays où toutes les cultures poussent sans problème. Plutôt que de ne rien faire, il est mieux de travailler la terre car si on ne travaille pas, on ne peut pas gagner sa vie», lance-t-il. Véritable pourvoyeur d’emplois, Abou Fadiga offre de l’emploi à plusieurs dizaines de jeunes.
