Le Centre de recherche politique d’Abidjan, (CRPA) a initié ce jeudi 20 mai 2021 un atelier de renforcement des capacités des leaders de jeunesse de Man. Cette activité financée par l’ambassade des Etats unis, s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la radicalisation des jeunes et l’extrémisme violent. 25 leaders de jeunes ont bénéficié de cette formation qui s’est terminée par un panel autour du thème, « Election et radicalisation des jeunes en Côte d’Ivoire : comment prévenir l’extrémisme violent ? ».
Selon Docteur Flan Moquet César, Directeur du Centre de recherche politique d’Abidjan, « De façon pragmatique, le projet vise à renforcer les capacités politiques et civiques de 25 jeunes leaders issus des associations religieuses et communautaires ; de sensibiliser et éduquer les couches sociales vulnérables, exposées aux risques de radicalisation sur la nécessité de se détourner de l’extrémisme violent et maintenir la stabilité sociopolitique en Côte d’Ivoire ; enfin, de promouvoir la tolérance interreligieuse». À cet effet, dit-il, des séminaires de formation sont initiées dans plusieurs ville du pays avec pour cible principale les jeunes leaders d’opinion et d’associations. « Il a été question pour nous de présenter la question de la radicalisation en se posant la question de savoir c’est quoi la radicalisation ? Un module enseigné par Docteur Kouadio N’Dri, spécialiste de la sociologie des religions à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké. Le second module a porté sur – Réseaux sociaux et radicalisation : comment prévenir les discours de haine et éviter la violence sociale ? -, animé par Dr Adjué Julien, Enseignant chercheur en science de l’Education à l’Université de Bouaké. Et le troisième module a été présenté par moi-même. Sur le thème -Education civique et politique, vecteur de prévention de la violence juvénile- », a expliqué Dr Flan César. Cette formation a pris fin par un panel autour du thème «Election et radicalisation des jeunes en Côte d’Ivoire : comment prévenir l’extrémisme violent ? » co animé par l’Imam Doumbia Moctar, le pasteur Samuel Edan, et l’inspecteur principal et professeur des connaissances contemporaines Blé Anicet.
Tous ont défini la radicalisation comme un phénomène néfaste pour la société. Pour l’Imam, la position de l’Islam est clair sur le sujet, « L’islam est une religion qui prône la paix et la fraternité humaine et ne saurait cautionner la violence ou la radicalisation de quelque nature que ce soit. C’est un phénomène qu’il faut éradiquer depuis sa racine », a indiqué l’Imam Moctar. Pour sa part le pasteur Edan a souligné que le christianisme prône l’amour du prochain qui ne s’accommode pas avec la violence.
Le sous-préfet de Zagoué représentant le préfet de la région du Tonkpi, préfet du département de Man a salué l’initiative de centre de recherche politique d’Abidjan visant à lutter contre le radicalisme violent. « Je voudrais traduire toute ma reconnaissance et mon infinie gratitude au CRPA pour sa contribution inestimable à la lutte contre l’extrémisme et à la radicalisation violente. J’associe à ces remerciements l’ambassade des Etats unis pour l’excellence des relations qui existe entre nos deux pays et surtout pour l’appui constant que ce pays ne cesse d’apporter à la Côte d’Ivoire pour son développement de façon général » s’est-il réjouit. Il a par ailleurs déploré le fait que le phénomène prend de l’ampleur. C’est pourquoi, dit-il, cette activité est à saluer et à encourager. Il s’agit de lutter contre ce fléau qui met en mal la paix sociale et la cohésion nationale, gage de tout développement harmonieux.
Il a exhorté les jeunes à s’approprier cette initiative afin de contrer les facteurs alimentant la radicalisation lors des élections en renforçant la résilience sociale.
Selon Docteur Flan Moquet César, Directeur du Centre de recherche politique d’Abidjan, « De façon pragmatique, le projet vise à renforcer les capacités politiques et civiques de 25 jeunes leaders issus des associations religieuses et communautaires ; de sensibiliser et éduquer les couches sociales vulnérables, exposées aux risques de radicalisation sur la nécessité de se détourner de l’extrémisme violent et maintenir la stabilité sociopolitique en Côte d’Ivoire ; enfin, de promouvoir la tolérance interreligieuse». À cet effet, dit-il, des séminaires de formation sont initiées dans plusieurs ville du pays avec pour cible principale les jeunes leaders d’opinion et d’associations. « Il a été question pour nous de présenter la question de la radicalisation en se posant la question de savoir c’est quoi la radicalisation ? Un module enseigné par Docteur Kouadio N’Dri, spécialiste de la sociologie des religions à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké. Le second module a porté sur – Réseaux sociaux et radicalisation : comment prévenir les discours de haine et éviter la violence sociale ? -, animé par Dr Adjué Julien, Enseignant chercheur en science de l’Education à l’Université de Bouaké. Et le troisième module a été présenté par moi-même. Sur le thème -Education civique et politique, vecteur de prévention de la violence juvénile- », a expliqué Dr Flan César. Cette formation a pris fin par un panel autour du thème «Election et radicalisation des jeunes en Côte d’Ivoire : comment prévenir l’extrémisme violent ? » co animé par l’Imam Doumbia Moctar, le pasteur Samuel Edan, et l’inspecteur principal et professeur des connaissances contemporaines Blé Anicet.
Tous ont défini la radicalisation comme un phénomène néfaste pour la société. Pour l’Imam, la position de l’Islam est clair sur le sujet, « L’islam est une religion qui prône la paix et la fraternité humaine et ne saurait cautionner la violence ou la radicalisation de quelque nature que ce soit. C’est un phénomène qu’il faut éradiquer depuis sa racine », a indiqué l’Imam Moctar. Pour sa part le pasteur Edan a souligné que le christianisme prône l’amour du prochain qui ne s’accommode pas avec la violence.
Le sous-préfet de Zagoué représentant le préfet de la région du Tonkpi, préfet du département de Man a salué l’initiative de centre de recherche politique d’Abidjan visant à lutter contre le radicalisme violent. « Je voudrais traduire toute ma reconnaissance et mon infinie gratitude au CRPA pour sa contribution inestimable à la lutte contre l’extrémisme et à la radicalisation violente. J’associe à ces remerciements l’ambassade des Etats unis pour l’excellence des relations qui existe entre nos deux pays et surtout pour l’appui constant que ce pays ne cesse d’apporter à la Côte d’Ivoire pour son développement de façon général » s’est-il réjouit. Il a par ailleurs déploré le fait que le phénomène prend de l’ampleur. C’est pourquoi, dit-il, cette activité est à saluer et à encourager. Il s’agit de lutter contre ce fléau qui met en mal la paix sociale et la cohésion nationale, gage de tout développement harmonieux.
