Le Festival Tonkpi Nihidaley, célébration emblématique des arts et de la culture Dan, a une fois de plus démontré son rôle fédérateur le vendredi 20 décembre dernier. Lors de cette 7ᵉ édition, le sport, et en particulier le maracana, a occupé une place de choix, incarnant l’unité et le rayonnement international de la Côte d’Ivoire.
Moment fort de cette édition, la présentation de la Coupe du Monde de Maracana, récemment remportée par l’équipe nationale ivoirienne, a captivé les participants. Bleu Charlemagne, président de la Fédération Internationale de Maracana et Disciplines Associées (FIMADA), a présenté ce prestigieux trophée devant un public enthousiaste et des personnalités de premier plan, dont le ministre-gouverneur Albert Flindé, le ministre de l’Intérieur Vagondo Diomandé, et le ministre-conseiller Mabri Toikeusse, président du Conseil d’Administration du festival.
Originaire de Louanville, Bleu Charlemagne a exprimé sa fierté : « Cette victoire est un hommage à l’engagement de nos sportifs et à la passion de tout un peuple pour le maracana. Ce trophée symbolise l’unité et le talent ivoiriens. » Cet instant a illustré la capacité du sport à transcender les différences et à rassembler.
Au-delà de la célébration du maracana, la commission des jeux et sports patrimoniaux, présidée par Bleu Charlemagne, a proposé une série d’activités à Louanville, une localité riche en traditions. Ces compétitions ont attiré une foule nombreuse et passionnée, mettant en lumière des disciplines ancestrales.
Les moments forts incluent le concours de danse traditionnelle, avec des troupes rivalisant de créativité pour magnifier les rythmes Dan. La lutte traditionnelle, où des champions des villages environnants ont offert des combats spectaculaires. La course de masques (Guebia), mêlant agilité et symbolisme culturel à travers des épreuves captivantes. Les jeux de forces, tels que le tir à la corde et le lever de poids, démontrant la puissance physique des participants.
Tournoi de maracana, un événement phare qui a rassemblé des équipes masculines et féminines locales.
Pour Bleu Charlemagne, ces disciplines sont bien plus que de simples compétitions : « Les jeux et sports patrimoniaux incarnent notre histoire, nos valeurs et notre volonté de transmettre un héritage culturel aux générations futures. » Ces activités ne se limitent pas au divertissement, mais participent à la préservation de l’identité culturelle et au renforcement des liens communautaires.
Le triomphe de l’équipe nationale de maracana, combiné à un programme riche en disciplines traditionnelles, a fait de cette édition du Tonkpi Nihidaley un véritable modèle d’intégration entre modernité et patrimoine.
Ce festival confirme son rôle fédérateur, mêlant sport, culture et cohésion sociale. Avec chaque édition, il s’affirme davantage comme une plateforme où traditions et innovations se rencontrent pour renforcer l’unité et le rayonnement de la Côte d’Ivoire.
Kindo Ousseny