Après la crise Ebola dont l’Afrique de l’Ouest a été l’épicentre entre 2013 et 2016, c’est au tour de la Chine d’abriter une autre crise sanitaire mondiale : la pneumonie de coronavirus.
Li Wenliang est le médecin qui avait donné le 30 décembre 2019 l’alerte sur la pneumonie de Coronavirus. Arrêté puis relâché par la police chinoise, il a été par la suite réhabilité. Malheureusement, ce jeune médecin de 34 ans qui avait lui aussi contracté la maladie après avoir été contaminé par un patient est décédé hier jeudi 06 février.
À l’annonce de son décès, une vague d’indignation s’est abattue sur la toile de la part d’internautes chinois qui accusent le gouvernement d’avoir tenté de camoufler l’affaire.
La mort de ce jeune médecin, au-delà de la Chine, doit interpeller sur la gestion de cette crise sanitaire par le gouvernement chinois adepte de la loi de l’omerta.
Aujourd’hui, on peut légitimement se poser la question de savoir si la Chine nous dit tout sur l’évolution de la maladie ( le nombre de morts, de personnes contaminées, comment s’est faite la première contagion…).
Mieux, sachant que la Chine ne fait nullement dans la dentelle quand au règlement de certaines situations qui se présentent sur son sol, on peut aisément se demander si les malades ne sont pas soumis à une totale ostracision ? Aussi les conditions des 56 millions de chinois de la province de Hubei, épicentre de la maladie, soumis à des mesures d’austérité sont elles acceptables?
Les autorités chinoises avaient, par le biais d’une conférence de presse précisé que ” le virus qui se transmet par les voies respiratoires pourrait se muter et se propager très facilement”. Une transmission d’homme à homme est aujourd’hui confirmée. Avec cette confirmation, le pire est à craindre dans les jours à venir.
À ce jour, les doutes persistent sur l’origine du nouveau coronavirus. Vue l’allure à laquelle le virus tue, on se demande s’il ne faut pas chercher du côté des laboratoires Chinois. C’est un secret de polichinelle. Toutes les puissances mondiales sont lancées dans une course effrénée à l’armement. Elles s’adonnent, à cet effet, dans la plus grande discrétion, à des manipulations génétiques dans leurs laboratoires malgré la convention sur l’interdiction des armes biologiques en vigueur depuis les années 1970. Et si le coronavirus est une arme virale développée par les chercheurs chinois ?
L’enquête diligentée par le Parti Communiste Chinois (PCC) sur les circonstances de la mort du Dr Li Wenliang est à saluer. Car il serait bon que la transparence soit de mise du côté chinois. Cependant, Le PCC devrait pousser l’enquête plus loin, voir du côté des laboratoires si ce nouveau coronavirus n’est pas le résultat d’une recherche.
Touré Ibrahima