Crise ivoirienne / Le livre témoignage de Saint-Tra Bi sur les violences à l’Ouest

Temps de lecture : 2 minutes

« Duékoué, la vérité interdite ». C’est le titre du livre témoignage du journaliste Saint-Tra Bi qui sera dédicacé le jeudi 20 juin 2019 à 9 heures à l’hôtel Novotel Plateau.


De la crise de 2002 à la crise post-électorale et les soubresauts qui s’en sont suivis, le reporter, correspondant du journal Fraternité Matin a été un témoin vivant des sombres événements qui ont secoué l’ouest de la Côte d’Ivoire. Le moment est venu pour lui de parler, pour rétablir la vérité des faits, sans passion. Des vérités crues, dérangeantes parsèment le tome 1 de cet ouvrage de 166 pages, illustrées avec des photos prises par l’auteur, paru aux Nouvelles Editions Balafons. « Ce témoignage résulte d’une volonté personnelle, la volonté d’une personne que les contraintes et la passion du métier ont fait devenir le témoin oculaire événements historiques et de faits parfois graves. En effet, la gravité de certains faits vécus lors de la crise survenue dans la ville de Duékoué, à l’ouest de la Côte d’Ivoire, m’impose de rompre le silence pour éviter de devenir le complice d’un silence coupable. À travers cet aveu, il s’agit de libérer la parole pour se libérer soi-même d’un silence pesant et culpabilisant », affirme l’auteur.

 Avant de faire des précisions sur ses objectifs en écrivant ce livre, « Ces révélations visent surtout à contribuer au rétablissement et à la consolidation de la vérité souvent partialement ou partiellement relatée. Car dans les événements survenus à Duékoué entre 2002 et 2012, de nombreux récits et documents truqués et truffés de contrevérités ont été produits. Et beaucoup de faits continueront sans doute d’être relatés parfois malheureusement par des non-sachants, des personnes qui n’ont eu de contact ni avec le terrain des hostilités, ni avec des témoins et encore moins avec des acteurs de premier plan ».
Devoir moral, devoir de vérité. C’est le leitmotiv de Saint-Tra Bi. Un témoignage pour l’histoire, afin que nul n’en ignore.

Kindo Ousseny

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