La paix sociale a été troublée les dimanche 18 et lundi 19 août 2019 à Gbombélo. Localité située à 17 kilomètres dans ma sous-préfecture de Biankouma. Grâce à la médiation des autorités administratives et coutumières, le calme est revenu ce mardi dans la localité.
En effet, après le décès juste après son admission au concours spécial de recrutement au CAFOP, le jeune Zian Gué Deli Hermann a trouvé la mort. Un décès que ses camarades du village ont trouvé cela suspect.
Pour comprendre la mort brusque de leur ami, ils ont sollicité l’intervention des féticheurs porteurs de cercueil pour connaitre les vrais coupables de sa mort. Cette décision, le chef du village, monsieur Gué Mamadou qui a assisté à plusieurs des réunions avec le sous-préfet et le préfet de Région estime qu’elle ne saurait être appliquée dans son village. Il a fait savoir à ses administrés que cette pratique est interdite par la loi. Surtout que le mois de juillet dernier, le sous-préfet a interdit une pratique similaire à yégolé, un autre village de Biankouma.
Le défunt ne sera pas enterré comme il se doit le dimanche 18 août. Les choses vont s’empirer lorsque les jeunes iront déposer le corps dans la cour du Chef du village. Informé de la situation, le sous-préfet Hervé Alialali va se rendre sur place le même dimanche en fin d’après-midi pour essayer de raisonner les uns et les autres, mais à son arrivée, il sera empêché par des jeunes surexcités. L’autorité administrative va rebrousser chemin. Le lendemain, très tôt, après le déploiement de la gendarmerie, l’administrateur civil va retourner dans le village pour certainement tenter une autre négociation. Des jeunes ayant vu sa délégation se diriger au domicile du défunt avec le chef du village, vont commencer à lancer des pierres sur le cortège.
Un acte que les gendarmes ne vont pas apprécier. Pour eux force reste à la loi et à l’autorité. Ils vont dont faire usage de la force régalienne pour imposer l’ordre. Après une course poursuite, des jeunes seront rattrapé par les hommes de la maréchaussée. Après les avoir interpellé avant de les relâcher quelques minutes plus tard, le calme est revenu.
Finalement, le représentant de l’exécutif, après quelques coups de fils certainement à sa hiérarchie, va ordonner le transfèrement du corps à la morgue de Biankouma.
Une réunion sous la présidence du Préfet du Département, va se tenir avec l’envoie de chefs de traditionnels en médiation. Une médiation qui a finalement porté ses fruits, c’est finalement ce mardi 20 août 2019 aux environs de 14h que le corps sera ramené avec l’autorisation des autorités administrative à Gbombelo, pour être enterré aux environs de 16h. Les autorités administratives de Biankouma ont décidé de maintenir la fermeté dans leur détermination à faire cesser cette pratique aux conséquences très néfastes pour la cohésion sociale.
En effet, après le décès juste après son admission au concours spécial de recrutement au CAFOP, le jeune Zian Gué Deli Hermann a trouvé la mort. Un décès que ses camarades du village ont trouvé cela suspect.
Un acte que les gendarmes ne vont pas apprécier. Pour eux force reste à la loi et à l’autorité. Ils vont dont faire usage de la force régalienne pour imposer l’ordre. Après une course poursuite, des jeunes seront rattrapé par les hommes de la maréchaussée. Après les avoir interpellé avant de les relâcher quelques minutes plus tard, le calme est revenu. 
