Tonkpi/ Lutte contre Coronavirus : La contribution de la presse sollicitée

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Ce jeudi 19 mars 2020, le directeur régional de la santé et de l’hygiène public du Tonkpi a eu une séance de travail avec les responsables locaux des organes de presse. Il s’agit pour lui de mettre à contribution les organes de presse dans la sensibilisation de la population à travers la diffusion d’informations justes et équilibrées.

Cette rencontre qui a pris les allures d’une formation a été l’occasion pour Dr Tia Mammadou d’instruire les responsables des organes de presse sur des termes comme les cas suspects, les cas contactes et les mesures prises pour gérer la situation, tout en donnant l’assurance de ce que toutes les dispositions sont prises dans le cadre de la gestion de cette crise sanitaire.  « Le cas suspect c’est un sujet qui vient d’une zone où l’épidémie sévit et qui est directement rentré en contact avec une personne déclarée positive, et le cas contact c’est le sujet qui est rentré en contact avec un cas suspect », a-t-il expliqué.  

Pour lui, le Corona tout comme la fièvre d’Ebola est  une pathologie de haute portée qui rentre dans le cadre la sécurité nationale. « Evidemment c’est des maladies qui entrainent beaucoup de rumeurs. Nous devons faire en sorte que ces rumeurs soient maitrisées à travers la diffusion d’informations officielles, vraies, justes. Tout le monde doit pouvoir donner la bonne information afin de ne pas créer des situations non maîtrisables », a recommandé le représentant du ministre de la santé dans le Tonkpi.

Il a rappelé les 13 mesures de prévention édictées par le gouvernement dont une copie a été mise à la disposition de chaque participant à la rencontre. Pour le Directeur régional de la santé, il faut barrer la route aux rumeurs à travers la diffusion de la bonne information recueillie auprès des autorités sanitaires.

Docteur Tia Mamadou, a indiqué que la principale mesure de lutte contre cette épidémie reste l’adoption des bonnes pratiques d’hygiène. L’hygiène des mains et surtout sursoir à certaines habitudes à risques que les journalistes doivent pouvoir diffuser.  « Il faut faire en sorte qu’on ne puisse pas mettre en mal la santé de la population pour une cérémonie qui peut se gérer dans l’intimité familiale », a-t-il conseillé.

De leur côté, les journalistes ont salué cette initiative du directeur régional de la santé. Ils se sont engagés à accompagner les acteurs de lutte contre cette nouvelle pandémie en étroite collaboration avec le comité régional de lutte contre les épidémies.

Kindo Ousseny à Man

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