En prélude à la période électorale, le Sous-préfet central de Biankouma, Hervé Aliali a initié une série de rencontre avec ses administrés récemment pour les instruire sur la préservation de la cohésion sociale durant les élections présidentielles du 31 octobre.
D’entrée, l’autorité administrative a indiqué que la côte d’ivoire qui vient de sortir d’une crise électorale, a vraiment de besoin de paix. Malheureusement dira-t-il, « les signaux ne sont pas bons ». Pour convaincre son auditoire, il a rappelé les différentes étapes du processus qui ont abouti à la publication des quatre candidatures validées par le conseil constitutionnel sur les quarante quatre, à savoir les candidatures de Messieurs Alassane Ouattara(RHDP), Aimé Henri Konan Bédié (PDCI), Pascal Affi N’guessan (FPI) et Konan Kouadio Bertin (Candidat Indépendant) le lundi 14 septembre 2020. Poursuivant son exposé, il a indiqué que non satisfait du déroulement du processus avec le rejet de certaines candidatures jugé injustifié, la majorité de l’opposition s’est réunie au siège du PDCI à Cocody pour produire un document de protestation.
Les points à retenir sont la dissolution de la Commission Electorale Indépendante (CEI), du Conseil Constitutionnel et de la radiation de la candidature du président Alassane Ouattara. Par ailleurs, l’opposition demande le retour de tous les exilés politiques et la libération de tous les prisonniers politiques. Et pour ce faire, il est demandé au peuple de Côte d’Ivoire, la désobéissance civile.
Après avoir faire le point à ses administrés, il leur a expliqué que l’objectif de leur rencontre n’était pas de dire si oui ou non, la CEI ou le Conseil Constitutionnel avait bien travaillé ou pas.
Mais plutôt, l’objectif selon la hiérarchie était de s’entretenir avec eux pour savoir comment préserver la cohésion sociale en dépit de toutes les situations. « Il est vrai que la loi permet à chacun d’exprimer son opinion, mais je souhaite que nous soyons sages et ayons de la retenue en cette période d’incertitude. Souvenez-vous de 2020 et de 2010, je n’étais ici avec vous, mais vous savez ce qui s’est passé. Il se trouve qu’actuellement notre pays est convoité par des terroristes. Et puis qui vous a dit que nous à Biankouma, sommes concernés par ces mots d’ordre. Non, c’est pour ceux d’Abidjan, ici nous sommes dans un gros village, on se connait, on ne peut pas se cacher comme quelqu’un qui commet une bêtise à Yopougon pour aller se cacher à Port Bouet. Faisons donc attention», a-t-il prévenu. Après son exposé, l’autorité a passé la parole à l’auditoire.
C’est Diomandé Sadia, Chef du village de Sokourala qui le premier a pris la parole pour témoigner de l’affection pour sa circonscription. « Monsieur le Sous-préfet vous aimez vraiment Biankouma car nous sommes témoins de tout ce qui s’est passé ici, c’est pourquoi nous vous remercions pour cette alerte que vous venez de lancer ». Le Sous-préfet a exhorté tous les participants à fournir toutes les informations concernant les personnes qui viendront les entretenir quel que soit le motif de leur visite. Il faut noter que la salle de conférence de la Préfecture qui a abrité la réunion était comble et les participants ont montré un grand intérêt à la communication leur autorité.
Kindo Ousseny à Man