Man/ Lutte contre la mortalité maternelle par l’avortement sécurisé : Les leaders de communauté et de la société civile sensibilisés

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Le mardi 28 septembre 2020 dans un hôtel de la place, la coalition des organisations de la société civile dénommée Action contre les grossesses non désirées et à risque, (Agndr), a initié un atelier de dissémination du protocole de Maputo afin de mobiliser la communauté autour du thème, « Renforcer le plaidoyer en faveur de la réduction de la mortalité maternelle en Côte d’Ivoire ».

Selon Kapé Irène, présidente de l’Agndr dans la région du Tonkpi, « l’atelier a pour objectif de permettre aux membres de l’Agndr de Man d’attirer une fois de plus   l’attention  des autorités locales sur l’urgence et la nécessité  de prendre des mesures spécifiques pour assurer la disponibilité et l’accessibilité des services de soins de santé de qualité principalement les services d’avortement sécurisé à des prix abordables et répondant aux besoins au besoins de toutes les femmes qui en ont le droit ».

Durant l’atelier, il a été question de créer un cadre d’échange entre l’Agndr et les participants qui pour la plus part sont des leaders communautaires, des responsables des organisations de femmes, des responsables des organisations de la société civiles, des forces de sécurité et des hommes de la presse et des médias. Kapé Irène, Doua Denis et Lagoué Seydou ont tour à tour instruit les participants sur la situation de l’avortement clandestin en Côte d’Ivoire et dans la région du Tonkpi, le cadre légal international, régional et national sur la Santé sexuelle et reproductive en Côte d’Ivoire, ainsi que le protocole de Maputo en son article 14 afin de susciter l’engagement des participants pour la promotion des droits en santé sexuelle et reproductive (Dssr).

A cette rencontre, les hommes et femmes de media, (de la presse écrite, radio locale, presse en ligne et blogueur) sont conviés pour être instruits et prendre une part active dans la large diffusion de l’argumentaire de plaidoyer en faveur de la réduction de la mortalité maternelle en Côte d’Ivoire.

Rappelons que la question de la santé de la mère et de l’enfant constitue une véritable préoccupation majeure pour le pays. Elle   se caractérise par un taux de mortalité maternelle de 645 décès pour 100 000 naissances vivantes. La terre d’éburnie se positionne en deuxième position pour ce qui concerne ce taux macabre après la Guinée voisine. Des chiffres qui interpellent plus d’un sur la nécessité d’œuvrer à leur réduction.

Kindo Ousseny à Man

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