Ouaninou/ Insécurité : Des braqueurs dépouillent une centaine de passagers de leurs biens

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Les coupeurs de route ont encore fait parler d’eux ce lundi 30 août 2021 dans la région du Bafing. En effet, tôt ce lundi six (06) individus encagoulés armés de kalachnikovs ont dépouillé les occupants de deux cars de transport en commun et d’un véhicule de type 4×4, de leurs biens, emportant avec eux de fortes sommes d’argent.

Selon l’un des victimes, partis de Ouaninou à 7h00 pour Abidjan, c’est arrivés à moins de 2 km de Tiénivè, village situé à 12 km de Ouaninou, sur l’axe menant à Touba, qu’ils ont été surpris par les quidams au nombre de six qui ont intimé l’ordre au conducteur de garer le véhicule. « Il était 7h 15 minutes environ lorsque, arrivés dans un virage après quelques kilomètres de route, des individus encagoulés et armés ont donné l’ordre nôtre conducteur de garer le car. Face à son refus, l’un des braqueurs a tiré sur les deux roues avant du véhicule et blessé le chauffeur sur la tête pour immobiliser le véhicule», explique Diomandé Drissa, une des victimes. Il souligne par la suite, qu’une fois le car immobilisé, ils ont tenu en respect tous les occupants. « C’est ainsi qu’ils nous ont ordonné de descendre du car et de nous coucher la face au sol. Puis ils ont commencé à fouiller tous les passagers et les cars emportant avec eux de l’argent, des bijoux, des téléphones portables et d’autres biens», rapporte-t-il.

Une dame aurait été dépouillée de plusieurs millions de francs CFA, relève une autre victime.

La gendarmerie informée après le départ des braqueurs, s’est rendue sur les lieux et a escorté les passagers à la brigade de Touba pour prendre leurs dépositions.

Les braquages à mains armées, faut-il signaler, sont régulièrement perpétrés dans la région du Bafing entraînant parfois des morts sans que leurs auteurs ne soient inquiétés. La dernière remonte au mois de juillet où un gérant de point de transfert d’argent a été froidement abattu alors qu’il se rendait chez lui à domicile après une journée de travail. Ce qui fait que les populations voyagent toujours la peur au ventre.

Notons également que le département de Ouaninou n’a ni commissariat de police ni de brigade de gendarmerie, l’exposant ainsi aux braquages répétés surtout pendant la traite.

Vivement que les autorités se penchent sur cette question pour que les populations et leurs biens soient véritablement sécurisés.

Cheick Lamine

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