Le ministre ivoirien de l’intérieur et de la sécurité, le ministre de la justice et des affaires intérieur du Liberia ont co-présidé récemment une réunion de haut niveau à Sanikélé dans le Comté du Nimba, région frontalière avec la Côte d’Ivoire. Il s’agit pour les deux parties d’œuvrer au renforcement de la cohésion sociale et la sécurité frontalière et humaine et prévenir les conflits inter communautaires de part et d’autre.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet intitulé « Engagement transfrontalière entre la Côte d’Ivoire et le Libéria pour renforcer la cohésion sociale et la sécurité frontalière phase 2 ». Une initiative conjointement exécuté par l’OIM, (l’Organisation Internationale pour les Migrations) et le PNUD, (Programme des Nations Unies pour le Développement en Côte d’Ivoire). Il est financé par le Fonds des nations unis pour la consolidation de la paix à hauteur de 3 millions de Dollars américains. Selon Philippe Poinsot, coordonnateur résident du système des Nations unies en Côte d’Ivoire, ce projet vise à renforcer les capacités des communautés et des acteurs gouvernementaux à prévenir et à atténuer les risques liés aux conflits intra ou inter communautaires et à la sécurité de part et d’autres de la frontières. Dans les départements ivoiriens de Tabou, Taï, Toulepleu et Danané, ainsi que dans les Compté libériens de Maryland, River Gee, Grand Gedeh et Nimba, les résultats sont encourageants d’après les propos du patron du système des nations unies en Côte d’Ivoire. « C’est le cas par exemple de la mise en place de mécanismes locaux de coopération transfrontalière entre les communautés et les forces de défense et de sécurité pour une meilleure gestion des frontières. Ou encore la réhabilitation et l’équipement de 16 infrastructures sociocommunautaires pour l’amélioration des conditions de vie des communautés, la coopération transfrontalière et la cohésion sociale. Je note également la redynamisation de 60 comités de paix dont 23 au Libéria et 37 en Côte d’Ivoire. Ce sont également, plus de 500 leaders communautaires qui ont eu leurs capacités techniques renforcées en gestion des conflits, gestion des rumeurs ou gestion des conflits identitaires. Plus de 300 autorités locales, forces de sécurité, agents chargés de la gestion des frontières et d’acteurs gouvernementaux clés ont bénéficié d’une meilleure connaissance de la gestion des frontières et de la prévention des conflits. Sept unités frontalières ont soit été remises en état et/ou équipées pour assurer la prestation des services de base », a énuméré Philippe Poinsot.
Le ministre Ivoirien de l’intérieur et de la sécurité, le général de corps d’armée Vagondo Diomandé a salué cette initiative. « Aujourd’hui nous sommes dans une période qui est fortement marquée par le terrorisme et il ne faut pas attendre que les terroristes prennent pied sur votre territoire avant de prendre des dispositions. Il nous revient, à nous acteurs de la sécurité de poursuivre pour que notre espace frontalier soit un endroit agréable et que chacun des citoyens qui habite dans cette zone puisse vaquer à ses occupations en toute tranquillité », a indiqué le premier flic ivoirien.
Le ministre libérien de la justice et des affaires intérieurs Varney Sirleaf s’est dit heureux de ce que ce projet a amélioré la cohésion sociale de part et d’autres de la frontière. « Ce projet a fait qu’il y a eu des tensions qui ont diminué, les conflits ont diminué, les petits palabres et les trafics illégaux connaissent une réduction », s’est félicité les représentants du gouvernement libérien.
Il faut rappeler qu’avant la mise en œuvre de ce projet, la tension entre les communautés de part et d’autres de la frontière n’était pas bonne. Et cela se traduisait par des conflits d’intérêt liés à l’occupation de la terre. Et ce projet vient rapprocher davantage les peuples de la zone frontalière.*
La prochaine réunion de haut niveau se tiendra en terre ivoirienne et pourrait enregistrer la participation des deux chefs d’Etat. Ce projet doit prendre fin en décembre 2021.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet intitulé « Engagement transfrontalière entre la Côte d’Ivoire et le Libéria pour renforcer la cohésion sociale et la sécurité frontalière phase 2 ». Une initiative conjointement exécuté par l’OIM, (l’Organisation Internationale pour les Migrations) et le PNUD, (Programme des Nations Unies pour le Développement en Côte d’Ivoire). Il est financé par le Fonds des nations unis pour la consolidation de la paix à hauteur de 3 millions de Dollars américains. Selon Philippe Poinsot, coordonnateur résident du système des Nations unies en Côte d’Ivoire, ce projet vise à renforcer les capacités des communautés et des acteurs gouvernementaux à prévenir et à atténuer les risques liés aux conflits intra ou inter communautaires et à la sécurité de part et d’autres de la frontières. Dans les départements ivoiriens de Tabou, Taï, Toulepleu et Danané, ainsi que dans les Compté libériens de Maryland, River Gee, Grand Gedeh et Nimba, les résultats sont encourageants d’après les propos du patron du système des nations unies en Côte d’Ivoire. « C’est le cas par exemple de la mise en place de mécanismes locaux de coopération transfrontalière entre les communautés et les forces de défense et de sécurité pour une meilleure gestion des frontières. Ou encore la réhabilitation et l’équipement de 16 infrastructures sociocommunautaires pour l’amélioration des conditions de vie des communautés, la coopération transfrontalière et la cohésion sociale. Je note également la redynamisation de 60 comités de paix dont 23 au Libéria et 37 en Côte d’Ivoire. Ce sont également, plus de 500 leaders communautaires qui ont eu leurs capacités techniques renforcées en gestion des conflits, gestion des rumeurs ou gestion des conflits identitaires. Plus de 300 autorités locales, forces de sécurité, agents chargés de la gestion des frontières et d’acteurs gouvernementaux clés ont bénéficié d’une meilleure connaissance de la gestion des frontières et de la prévention des conflits. Sept unités frontalières ont soit été remises en état et/ou équipées pour assurer la prestation des services de base », a énuméré Philippe Poinsot.
Le ministre Ivoirien de l’intérieur et de la sécurité, le général de corps d’armée Vagondo Diomandé a salué cette initiative. « Aujourd’hui nous sommes dans une période qui est fortement marquée par le terrorisme et il ne faut pas attendre que les terroristes prennent pied sur votre territoire avant de prendre des dispositions. Il nous revient, à nous acteurs de la sécurité de poursuivre pour que notre espace frontalier soit un endroit agréable et que chacun des citoyens qui habite dans cette zone puisse vaquer à ses occupations en toute tranquillité », a indiqué le premier flic ivoirien.
Le ministre libérien de la justice et des affaires intérieurs Varney Sirleaf s’est dit heureux de ce que ce projet a amélioré la cohésion sociale de part et d’autres de la frontière. « Ce projet a fait qu’il y a eu des tensions qui ont diminué, les conflits ont diminué, les petits palabres et les trafics illégaux connaissent une réduction », s’est félicité les représentants du gouvernement libérien.
Il faut rappeler qu’avant la mise en œuvre de ce projet, la tension entre les communautés de part et d’autres de la frontière n’était pas bonne. Et cela se traduisait par des conflits d’intérêt liés à l’occupation de la terre. Et ce projet vient rapprocher davantage les peuples de la zone frontalière.*
