Construite entre 1971 et 1990, puis inaugurée en 1997, la grande mosquée de Ganhoué, village de la commune de Ouaninou, dans le Bafing, avait subi l’effet du temps. Necessitant ainsi une réhabilitation complète. Chose faite par le ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo.
C’est un véritable chef-d’œuvre architectural qui a rouvert ses portes aux fidèles musulmans, ce vendredi 17 décembre 2021, en présence d’un parterre d’invités de marque, d’élus et cadres de la région, ainsi que des autorités administratives, traditionnelles et religieuses.
Le directeur général de l’Office national du drainage (ONAD), Amara Sanogo qui a assuré la supervision du chantier a révélé que d’importants travaux engagés en 2019 à l’initiative du ministre portant sur l’étanchéité, la plomberie, la menuiserie aluminium, la ferronnerie, l’extension de la mezzanine, le revêtement des toitures, les sanitaires, le mobilier, ont permis de restaurer la structure du bâtiment.
Le ministre Moussa Sanogo a traduit la gratitude des fils et filles du village à Allah pour la rénovation de cette mosquée fondée sur la piété. Pour cela, il a exhorté les populations de Ganhoué, et au-delà du Bafing, à être reconnaissantes envers Dieu pour tant de grâces.
Il a ensuite exprimé sa reconnaissance au Président de la République Alassane Ouattara pour sa confiance, au Premier ministre Patrick Achi qui a envoyé à Ganhoué une importante délégation de la région de la Mé et au ministre d’Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, parrain de la cérémonie. « Seigneur, nous te prions que cette mosquée réhabilitée puisse nous donner des valeurs au moins égales à celles de l’ancienne mosquée, bâtie dans les années 1750 », a déclaré Moussa Sanogo.
Dans son sermon de la grande prière de vendredi qu’il a présidée, Cheick Aïma Ousmane Diakité, président du COSIM, a lancé de « Ganhoué, village de piété, de spiritualité et de lumière islamique », aux cadres et aux imams de la région un appel à la cohésion, à l’unité, à la concorde et à la solidarité. « Les imams et les fidèles doivent veiller à la sécurité du pays ; chacun doit se considérer comme un élément essentiel de la sécurité du pays dans nos villages, dans nos quartiers. Quand tu vois quelque chose d’anormal, informe les autorités », a recommandé le guide religieux.
Cheick Lamine