La fondation Koblé des Mandé du sud de Man a initié récemment une séance de restitution et d’évaluation des élèves impliqués dans la lectures des ouvrages qu’elle a mis à la disposition des établissements secondaires de Man, Gbonné, Sipilou et Yorodougou dans la région du Tonkpi. Cette séance d’évaluation a permis aux initiateurs de savoir le niveau au rabais des élèves et de récompenser ceux qui se sont bien illustrés. Cela s’est déroulé en présence des autorités administratives et politiques de Man.
Les établissements engagés dans cette évaluation sont le collège Blon Blaise de Man, le lycée moderne de Gbonné, le collège moderne de Yorodougou et le lycée moderne Iba Diomandé de Sipilou.
Les représentants des différents établissements ont été évalués en lecture, poésie, dictée, résumé de texte et culture générale.
C’est le lycée moderne Iba Diomandé de Sipilou qui est arrivé en tête avec une note de 162, 63 sur 250. Le lycée de Gbonné est arrivé en seconde position, le lycée de Yorodougou classé 3ème et le collège Blon Blaise de Man arrive en 4ème position.
Les résultats au terme de l’évaluation n’ont pas été enchanteurs pour le président de la fondation, le préfet Mamadou Koblé. Mais malgré cela, il a récompensé tous ceux qui ont pu se distinguer. Même ceux qui ne se sont pas bien illustrés ont reçu des prix d’encouragement.
« Franchement parlant, ce n’est pas ce à quoi on s’attend. Si je dis médiocre, ce serait insulter tout un pays. Si je dis mauvais, ce serait insulter tout un pays. Certaines réponses qui ont été données à des questions tout à fait simples, nous ont fait couler des larmes », a déploré le préfet écrivain, par ailleurs secrétaire général de la chambre nationale des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire. Et de poursuivre, « Imaginez, qu’est-ce qu’un semestre ? Un élève de Lycée ne connaît pas cela. Utilisez le mot semestre dans une phrase, il dit « je suis semestre ». Imaginez cela. C’est grave ! Il faut que nous nous mettions au service de l’éducation. Que chacun s’y emploie pour apporter une amélioration au niveau de la scolarisation de nos enfants. Et c’est ce que nous voulons faire ». Le président de la Fondation Koblé estime que chacun a sa part de responsabilité dans cette situation. « Nous sommes tous fautifs. Nous sommes tous responsables et si nous nous engageons ensemble, nous pouvons faire mieux de sorte à retrouver un meilleur niveau que nous souhaitons tous pour nos enfants », a-t-il préconisé.
Le préfet Mamadou Koblé annonce une montée progressive de cette initiative. « Si les ressources nous le permettent, nous monterons progressivement. Nous ne devons pas perdre de vie la lecture. C’est l’épicentre même de nos ambitions. Et nous voulons encourager les gens à la lecture en fournissant davantage de livres, en les mettant à leurs dispositions et en procédant à des évaluations. Parce que cela permet de savoir si l’enfant s’est intéressé à ce qu’on a mis à sa disposition. Quel usage il en a fait ? Parce que ce que nous avons constaté aujourd’hui, donne à réfléchir », a-t-il souligné.
Le premier vice-président du conseil régional du Tonkpi, Gaston Wohi Mela a salué l’initiative de la fondation Koblé pour les mandés du sud. « Merci à ceux qui ont eu l’idée géniale de créer cette fondation qui permet aux enfants de s’instruire. Vous savez, les enfants d’aujourd’hui n’ont plus le goût de la lecture. Comme à notre temps. Par ces activités les enfants vont véritablement s’intéresser à la lecture parce qu’ils y voient l’intérêt et surtout l’avantage d’être formés dans ce domaine », a fait savoir le vice-président du conseil régional du Tonkpi.
Le sous-préfet de Podiagouiné, Zehi Serge, représentant le préfet de la région du Tonkpi, préfet du département de Man, a indiqué que cette initiative est louable et l’administration centrale est prête pour toujours accompagner la Fondation Koblé. « Nous invitons les collectivités décentralisées, les opérateurs économiques et tous ceux qui ont un pouvoir économique à s’associer à cette fondation. Lui donner les moyens pour récompenser davantage les élèves et les écoles qui font l’effort de participer à ce genre d’activité », a-t-il lancé.
Les établissements engagés dans cette évaluation sont le collège Blon Blaise de Man, le lycée moderne de Gbonné, le collège moderne de Yorodougou et le lycée moderne Iba Diomandé de Sipilou.
C’est le lycée moderne Iba Diomandé de Sipilou qui est arrivé en tête avec une note de 162, 63 sur 250. Le lycée de Gbonné est arrivé en seconde position, le lycée de Yorodougou classé 3ème et le collège Blon Blaise de Man arrive en 4ème position.
« Franchement parlant, ce n’est pas ce à quoi on s’attend. Si je dis médiocre, ce serait insulter tout un pays. Si je dis mauvais, ce serait insulter tout un pays. Certaines réponses qui ont été données à des questions tout à fait simples, nous ont fait couler des larmes », a déploré le préfet écrivain, par ailleurs secrétaire général de la chambre nationale des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire. Et de poursuivre, « Imaginez, qu’est-ce qu’un semestre ? Un élève de Lycée ne connaît pas cela. Utilisez le mot semestre dans une phrase, il dit « je suis semestre ». Imaginez cela. C’est grave ! Il faut que nous nous mettions au service de l’éducation. Que chacun s’y emploie pour apporter une amélioration au niveau de la scolarisation de nos enfants. Et c’est ce que nous voulons faire ». Le président de la Fondation Koblé estime que chacun a sa part de responsabilité dans cette situation. « Nous sommes tous fautifs. Nous sommes tous responsables et si nous nous engageons ensemble, nous pouvons faire mieux de sorte à retrouver un meilleur niveau que nous souhaitons tous pour nos enfants », a-t-il préconisé.
Le préfet Mamadou Koblé annonce une montée progressive de cette initiative. « Si les ressources nous le permettent, nous monterons progressivement. Nous ne devons pas perdre de vie la lecture. C’est l’épicentre même de nos ambitions. Et nous voulons encourager les gens à la lecture en fournissant davantage de livres, en les mettant à leurs dispositions et en procédant à des évaluations. Parce que cela permet de savoir si l’enfant s’est intéressé à ce qu’on a mis à sa disposition. Quel usage il en a fait ? Parce que ce que nous avons constaté aujourd’hui, donne à réfléchir », a-t-il souligné.
