A l’initiative de l’ONG LIKOLEH Côte d’Ivoire, 180 enfants ont été identifiés dans la commune de Biankouma en vue de leurs établir des extraits d’acte de naissance. Ce samedi 6 octobre 2023, ils ont officiellement reçu leurs extraits d’acte de naissance en présence du maire de la commune de Biankouma et du Sous-préfet, représentant le préfet du département de Biankouma. Cette initiative est financée par la Fondation OSIWA.
Selon Bih Tiémoko Martin, coordonnateur projets de l’ONG Likoleh Côte d’Ivoire, cette cérémonie de remise s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du volet lutte contre la non déclaration des naissances du projet autonomisation de la femmes, défense des droits fondamentaux de la femme, lutte contre la non déclaration des enfants à l’état civile. Bih Tiémoko s’est réjoui de ce que le projet soit bien exécuté dans la commune de Biankouma.
« Ici à Biankouma, nous avons commencé en 2019 et 2020 par le rapprochement des services de l’Etat civil à la maternité et cela est un franc succès. Tout enfant qui naît à la maternité de Biankouma est systématiquement déclaré à l’état civil. Cette opération qui est en cours suite à un plaidoyer du premier magistrat de la commune de Biankouma est aussi une réussite avec la bonne mobilisation des parents et même des services de la mairie pour faciliter l’opération et aujourd’hui nous délivrons les extraits aux enfants et à leurs parents », s’est félicité Bih Tiémoko. Il a exprimé sa gratitude à la Fondation OSIWA pour le financement du projet qui a créé beaucoup de changements positifs dans la région. Aussi bien au niveau de l’autonomisation des femmes, l’insertion des femmes dans les instances traditionnelles de décisions, que la scolarisation des enfants, la lutte contre les grossesses en scolarité et la non déclaration des enfants à l’État civile.
Un acte que le maire de la commune de Biankouma Gbah Jean Jacques a salué. « Ici les problèmes de papiers, même chez les adultes, est un problème sérieux. Lorsque j’ai entendu parler de ce projet, je me suis plié pour solliciter l’ONG Likoleh et son partenaire. Aujourd’hui, sur 180 extraits prévus, 142 extraits ont été délivrés aux parents et à leurs enfants. Ils étaient tous contents de tenir entre leurs mains ce premier document identitaire. C’est donc une satisfaction totale aussi bien chez nous que chez les parents et leurs enfants », a fait remarquer le maire Gbah Jean Jacques. Il a saisi l’occasion pour interpeller les parents sur la nécessité de de faire établir des papiers et d’en prendre soin. « Il y a eu une multitude d’audiences foraines, mais nos parents négligent beaucoup leurs papiers. Il doivent prendre ces documents avec beaucoup de soin », a exhorté le premier magistrat de la commune de Biankouma.
