Salon international de l’agriculture de Paris/ Une coopérative valorise le café et le cacao du Tonkpi en France

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Le cacao et le café de la région du Tonkpi ont fait l’objet d’attractions pendant le salon de l’agriculture qui s’est tenu récemment à Paris du 24 février au 4 mars 2024. Et ce à l’initiative de la Société coopérative avec conseil d’administration Global Croop du Tonkpi, (COOP-CA GCT). Sa présidente Diarrassouba Fatoumata épouse Doumbia y était à la tête d’une délégation pour présenter le chocolat des montagnes du Tonkpi ainsi que le café de cette région connu pour son arôme et son goût particulier. A ce salon international de l’agriculture, le chocolat et le café ivoirien ont été primés pour la bonne qualité de leur saveur. C’était en présence du ministre d’Etat, ministre de l’agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani.

Diarrassouba Fatoumata épouse Doumbia, présidente de la Société coopérative avec conseil d’administration Global Croop du Tonkpi, (COOP-CA GCT), que nous avons rencontré ce vendredi 15 mars en fin de soirée, a décidé de porter haut le nom de la région du Tonkpi dans le monde à travers ce qu’elle sait faire, valoriser le chocolat et le café de l’ouest montagneux. Cela semble lui réussir. Avec ses confrères des autres régions productrices de café et de cacao, elle a décroché le prix des meilleures saveurs de chocolat et de café, décerné à la Côte d’Ivoire. « Nous étions au salon de l’agriculture de Paris pour valoriser le chocolat de notre région et le café du Tonkpi. Nous avons été heureux de constater que les européens et surtout les participants vénus de toutes les contrées de la planète ont adoré le goût de notre chocolat et surtout le café du Tonkpi qui n’avait pas d’égal », s’est-elle réjouit.

Pour elle, c’est le moment plus que jamais de multiplier les actions pour donner plus de valeurs aux productions du terroir. Et cela passe selon elle par la transformation locale. « Il est vrai que de façon artisanale nous transformons le café et le cacao à très petite échelle, mais cela est très insuffisant. Notre ambition, c’est de poursuivre les négociations auprès des pouvoirs publics et des bailleurs de fonds pour qu’ils implantent des usines de transformation de notre cacao et de notre café sur place dans la région du Tonkpi. Non seulement cela va donner une plus-value à notre production qui a le meilleurs goût au monde et mais cela va résorber un tant soit peu le problème de chômage des jeunes et des femmes », a-t-elle souhaité.

A ce salon, Diarrasouba Fatoumata y était avec Doumbia Boubakar, son époux qui y était pour apporter tout son soutien à la coopérative dans ses démarches. « A Paris nous avons engagé des démarches pour la transformation afin d’exporter des produits finis ou semi-finis .A ce niveau, nous avons beaucoup d’espoir. Mais l’accompagnement des pouvoirs publics restent une nécessité dans l’atteinte de nos objectifs », a soutenu monsieur Doumbia.

A Paris, le couple Doumbia a eu une rencontre avec le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture et du développement rural Kobénan Kouassi Adjoumani. Ce dernier a félicité et encouragé la coopérative qui a représenté la région du Tonkpi pour ses efforts dans la valorisation des produits du terroir. Les représentants de la région du Tonkpi au salon de l’agriculture de Paris ont été aussi reçus par l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire à Paris, Son excellence Monsieur Maurice Kouakou Bandama.

La COOP-CA GCT, revendique 4000 membres dont 400 femmes organisées en groupement de productions vivrières avec l’accompagnement de la coopérative dans le cadre de leur autonomisation.

Kindo Ousseny à Man

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