Le sous-préfet de Guintéguéla, N’Failissou Serge Kouassi, a profité de la cérémonie d’hommage à l’emblème national, organisée le lundi 18 novembre 2024, pour sensibiliser les élèves du Collège Moderne de la ville sur les dangers des grossesses précoces.
En présence des élus municipaux, des autorités sécuritaires, des chefs de services et du personnel de l’établissement, le sous-préfet a axé son message sur la nécessité pour les élèves, en particulier les filles, de prioriser leurs études et de se prémunir contre les conséquences néfastes des grossesses en milieu scolaire. « Un enfant ne fait pas d’enfant », a-t-il déclaré en introduction, insistant sur l’importance de l’abstinence comme moyen de protection.
M. N’Failissou Serge Kouassi a mis en garde contre les risques associés aux grossesses précoces, notamment la déscolarisation, les complications de santé graves, voire le décès. Il a également évoqué les maladies sexuellement transmissibles, en particulier le VIH/Sida, qui peuvent bouleverser la vie des jeunes filles.
« Les grossesses vous exposent à l’abandon des études, mais également à de graves problèmes de santé. La meilleure option, c’est de rester concentrées sur vos cahiers et de ne pas céder aux pressions », a-t-il conseillé.
Il a également exhorté les élèves à dénoncer les prédateurs, souvent motivés par des intentions malveillantes, et à résister aux promesses financières qui pourraient les détourner de leur éducation. « Fermez les jambes et ouvrez les cahiers », a-t-il martelé, appelant les élèves à rester vigilants face à toutes tentatives de manipulation.
La cérémonie a débuté par l’exécution du salut aux couleurs, marquée par la montée du drapeau tricolore au rythme de « L’Abidjanaise », symbole de l’unité et de la citoyenneté. Ce moment solennel a permis de renforcer le respect des symboles de la République, tout en offrant un cadre propice à la sensibilisation.
Pour rappel, le Collège Moderne de Guintéguéla, ouvert en 2020, accueille cette année un total de 542 élèves, dont 233 filles, soit 42,98 % de l’effectif. Depuis sa création, l’établissement a enregistré cinq cas de grossesses, un chiffre modéré mais qui reste une préoccupation pour les autorités locales.
La cérémonie, sobre mais significative, s’est achevée par une photo de famille regroupant les élèves, les encadreurs et les officiels présents.
Bakayoko Cheick Lamine