Le samedi 29 janvier, les coupeurs de route ont encore frappé à Man sur l’axe Man-Biankouma près du village de Gueupleu à environ 9 kilomètres de la ville. Un opérateur économique libanais du secteur café cacao y a trouvé la mort, un malfrat gravement blessé et 25 millions de Francs emportés. Une situation qui a emmené le Commissaire divisionnaire Ouattara Brahima, préfet de police de Man à convoquer ce mercredi 2 février 2022, une réunion avec tous les acteurs de la chaîne de la filière en vue de trouver une solution durable face à la recrudescence des braquages dans ce secteur.
Selon le capitaine de police Beugré Dakouri, chef de service régional de la police criminelle, les faits remontent au 29 janvier où un libanais du nom de Makki Adnan, né le 7 février 1960 s’est fait assassiner par des braqueurs qui ont emporté ses 25 millions de francs. « Selon le chauffeur du véhicule du Libanais, ils sont venus faire un retrait de 25 millions à Man. Et ils rentraient sur Biankouma. A environ 9 kilomètres à quelques encablures du pont sur la rivière Ko, trois individus armés de Kalachnikov sont sortis des broussailles, leur intiment l’ordre de s’arrêter. Le chauffeur qui n’a pas voulu obéir a tenté renverser ces individus-là avec sa voiture, ce qui lui a couté une sortie de route sur plus d’une dizaines de mètres dans la broussaille du côté gauche. A sa grande surprise deux individus sont venus leur intimé l’ordre de sortir du véhicule et de se coucher par terre. Ce qu’ils ont accepté, mais le ressortissant libanais a refusé d’obéir et a tenté de sortir sur la route, c’est ainsi que les bandits ont ouvert le feu à sa direction. Makki Adnan est mortellement atteint et s’est écroulé en perdant une bonne quantité de sang. Les malfrats ont pris les 25 millions de francs dans la voiture et ont pris la fuite », a expliqué l’officier de police. Il a par ailleurs précisé que celui qui a été percuté et grièvement blessé a été transporté au CHR de Man pour des soins. A la dernière minute, nous apprenons qu’il a été évacué sur Abidjan parce qu’il porte de nombreuses blessures par fractures.
Suite à cette autre attaque, le préfet de police de Man, le commissaire divisionnaire Ouattara Brahima a convoqué une réunion de tous les acteurs de la chaine de la filière à commencer par les opérateurs, les banquiers, les responsables de société coopérative et de syndicats ainsi que les sociétés de transfert de Fond. A cette occasion le préfet de police a rappelé les recommandations qui ont été faites depuis 2018 en vue d’assainir le milieu et sécuriser les revenus des opérateurs et des producteurs. « Aujourd’hui on ne peut pas transporter 25 millions, 50 millions derrière une moto. Il faut solliciter les services adaptés pour le faire. Mais surtout assainir le milieu. Parce que comme on le dit, le vert est dans le fruit. Nous savons que tout part de la maison, tout part des structures des coopératives et autres. C’est là qu’il y a des taupes, des personnes qui malheureusement mettent les bandits sur les traces de d’autres personnes de la même filière. Donc il faut assainir aussi ce milieu-là. Les banques ont déjà pris leurs dispositions, comment effectuer les paiements des chèques avec célérité. Pour notre part, nous faisons l’effort d’être sur les axes, on fait l’effort d’assainir les devants des banques mais tant que nous n’avons pas de synergie d’action avec les opérateurs économiques, notre effort sera vain », a indiqué le préfet de police. Il a exhorté le délégué régional du conseil café cacao à inviter les responsables et tous les autres acteurs pour leur expliquer les recommandations qui ont été prises au cours de la rencontre.
L’occasion a été belle pour le premier flic du district des montagnes des rappeler que depuis l’ouverture de la campagne café cacao pour la période 2021-2022, environ 200 millions de francs ont été emportés dans les braquages et les abus de confiances.
C’est pourquoi, l’officier supérieur a décidé d’impliquer toutes les parties, à savoir les forces de la gendarmeries représentées par le commandant en second de la huitième légion de gendarmerie mobile, le chef d’escadron Kacou Felix, les banquiers, les sociétés de transfert de fond, les producteurs, les sociétés coopératives et le conseil café cacao. Tous sont intervenus pour assurer de leur disponibilité et de leur engagement à jouer pleinement leur part de responsabilité dans la sécurisation des fonds, des revenus des producteurs et les aider à éviter les braquages et les abus de confiance qui gangrènent le milieu.
Selon le capitaine de police Beugré Dakouri, chef de service régional de la police criminelle, les faits remontent au 29 janvier où un libanais du nom de Makki Adnan, né le 7 février 1960 s’est fait assassiner par des braqueurs qui ont emporté ses 25 millions de francs. « Selon le chauffeur du véhicule du Libanais, ils sont venus faire un retrait de 25 millions à Man. Et ils rentraient sur Biankouma. A environ 9 kilomètres à quelques encablures du pont sur la rivière Ko, trois individus armés de Kalachnikov sont sortis des broussailles, leur intiment l’ordre de s’arrêter. Le chauffeur qui n’a pas voulu obéir a tenté renverser ces individus-là avec sa voiture, ce qui lui a couté une sortie de route sur plus d’une dizaines de mètres dans la broussaille du côté gauche. A sa grande surprise deux individus sont venus leur intimé l’ordre de sortir du véhicule et de se coucher par terre. Ce qu’ils ont accepté, mais le ressortissant libanais a refusé d’obéir et a tenté de sortir sur la route, c’est ainsi que les bandits ont ouvert le feu à sa direction. Makki Adnan est mortellement atteint et s’est écroulé en perdant une bonne quantité de sang. Les malfrats ont pris les 25 millions de francs dans la voiture et ont pris la fuite », a expliqué l’officier de police. Il a par ailleurs précisé que celui qui a été percuté et grièvement blessé a été transporté au CHR de Man pour des soins. A la dernière minute, nous apprenons qu’il a été évacué sur Abidjan parce qu’il porte de nombreuses blessures par fractures.
Suite à cette autre attaque, le préfet de police de Man, le commissaire divisionnaire Ouattara Brahima a convoqué une réunion de tous les acteurs de la chaine de la filière à commencer par les opérateurs, les banquiers, les responsables de société coopérative et de syndicats ainsi que les sociétés de transfert de Fond. A cette occasion le préfet de police a rappelé les recommandations qui ont été faites depuis 2018 en vue d’assainir le milieu et sécuriser les revenus des opérateurs et des producteurs. « Aujourd’hui on ne peut pas transporter 25 millions, 50 millions derrière une moto. Il faut solliciter les services adaptés pour le faire. Mais surtout assainir le milieu. Parce que comme on le dit, le vert est dans le fruit. Nous savons que tout part de la maison, tout part des structures des coopératives et autres. C’est là qu’il y a des taupes, des personnes qui malheureusement mettent les bandits sur les traces de d’autres personnes de la même filière. Donc il faut assainir aussi ce milieu-là. Les banques ont déjà pris leurs dispositions, comment effectuer les paiements des chèques avec célérité. Pour notre part, nous faisons l’effort d’être sur les axes, on fait l’effort d’assainir les devants des banques mais tant que nous n’avons pas de synergie d’action avec les opérateurs économiques, notre effort sera vain », a indiqué le préfet de police. Il a exhorté le délégué régional du conseil café cacao à inviter les responsables et tous les autres acteurs pour leur expliquer les recommandations qui ont été prises au cours de la rencontre.
C’est pourquoi, l’officier supérieur a décidé d’impliquer toutes les parties, à savoir les forces de la gendarmeries représentées par le commandant en second de la huitième légion de gendarmerie mobile, le chef d’escadron Kacou Felix, les banquiers, les sociétés de transfert de fond, les producteurs, les sociétés coopératives et le conseil café cacao. Tous sont intervenus pour assurer de leur disponibilité et de leur engagement à jouer pleinement leur part de responsabilité dans la sécurisation des fonds, des revenus des producteurs et les aider à éviter les braquages et les abus de confiance qui gangrènent le milieu.
