Le conseil régional des droits de l’homme a initié un forum d’échange entre les forces de défense et de sécurité le 12 juin dernier. Il a été question à cette rencontre d’inviter les participants à s’approprier les concepts de police de proximité et de gendarmerie de contacte pour aider les forces de défense et de sécurité à mieux mener leurs missions de sécurisation des personnes et des biens. Ce forum est initié avec l’appui de l’Union européenne et l’institut Danois des droits de l’homme.
Le forum d’échange qui a mobilisé au bureau régional du conseil national des droits de l’homme, les grands commandement des forces de défense et de sécurité, les organisations de la société civile, les organisation de jeunesse de femme et les médias a pour objectif selon le président du Conseil régionale des droits de l’homme Adolphe Kéfa Béko a pour objectif de briser le mur de méfiance entre FDS et Population civile de sorte à ce que toutes les parties s’approprient les doctrines de police de proximité et de gendarmerie de contact.
« Nul n’est sans savoir que le manque de collaboration entre population et forces de défenses et de sécurité favorise le développement du grand banditisme. Une appropriation des concepts de police de proximité pourra contribuer davantage à l’amélioration de l’indice de sécurité et permettre à la population de vivre dans la quiétude », a indiqué le président du CRDHCI.
Il a exhorté les populations à s’approprier ces concepts eu égard le succès de la police de proximité de de la gendarmerie de contact dans la région. Adolphe Kefa Beko s’est félicité de la richesse du débat et du partage des expériences qui ont témoigné de l’importance et de la contribution de la police de proximité dans l’amélioration de la situation sécuritaire et la réduction considérable des agressions dans la région.
Les officiers supérieurs de la gendarmerie nationale présents à cette rencontre ont rassuré les participants de ce que les forces de défense et de sécurité ont tous prêté serment pour exercer leur métier. Pour ce fait, ils ont pour obligation de protéger leurs sources. C’est pourquoi ils estiment que les populations ne doivent pas avoir peur de dénoncer les bandits et autres criminels dont elles ont connaissance. Même si ces derniers sont de leurs familles très proches. Ils estiment que s’il y a fuite d’information, ce n’est pas le fait des FDS mais de ceux qui dénoncent sont ceux qui vont partager leurs informations avec des tiers. Dame Bahi Valérie épouse BiH présidente de la cellule civilo-militaire de Man a fait plusieurs témoignages sur l’expérience réussie de la police de proximité à Man. Une expérience qui a été partagée dans plusieurs autres régions du pays et dans d’autres pays de la sous-région.
Les échanges ont été fructueux et les participants exhortés à aller partager les informations recueillies auprès de leurs pairs.
Kindo Ousseny à Man