Man/ Lutte contre la violence faite aux enfants : La direction régionale de la famille, de la femme et des enfants sensibilise les populations

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La direction régionale de la famille de la femme et de l’enfant du Tonkpi initie à Man en collaboration avec l’UNICEF et des organisations non gouvernementale locales une caravane de sensibilisation pour prévenir les violences faites aux enfants. Cette caravane a démarré à Man le jeudi 4 juillet 2024 va se poursuivre jusqu’au 11 juillet. Plusieurs localités de la région seront visitées pour emmener les communautés à adopter un changement de comportement qui garantit une sécurité totale aux enfants. De sorte à les extraire de toute sorte de violence. Il s’agit aussi de situer les enfants sur leur responsabilité dans leur propre protection. La sensibilisation se fait autour de la série télévisée « Oranges Sucrées ».

Selon Ouattara Hamidou, Directeur régional de la femme de la famille, et de l’enfant du Tonkpi, cette caravane a pour objectif de susciter une prise de conscience collective sur les différentes formes de violence que subissent de nombreux enfants en Côte d’Ivoire et dans la région du Tonkpi en particulier. « il s’agit d’attirer l’attention de tout le monde, (parents, enfants et toute la communauté), sur les différentes formes de violences auxquelles nos enfants sont exposés, et sur les méthodes et moyens qui ont à leurs dispositions pour éviter ces violences-là afin que nous ayons une jeunesse épargnée de toute forme de violence », a-t-il indiqué.

Pour sa part le préfet de la région du Tonkpi, préfet du département de Man, qui a présidé le lancement officiel de la caravane dans la région du Tonkpi, a exprimé ses remerciements et celui de l’Etat de Côte d’Ivoire aux partenaires dont l’UNNICEF qui accompagne le gouvernement dans ses actions de protection des enfants. Il a exhorté la direction régionale de la femme, de la famille et de l’enfant ainsi que les travailleurs sociaux à redoubler d’effort dans la lutte contre les violences faites aux enfants et emmener les enfants à évoluer dans un monde de sécurité.

Pour la première journée, avec un camion podium, les équipent du ministère de la femme, de la famille et de l’enfant ont sillonné les grandes artères de plusieurs quartiers de la ville de Man pour inviter la population à la grandes sensibilisation de masse qui se trient l’après-midi à la place de la paix. et toucher de près chaque communauté de près et leur expliquer les violences auxquelles leurs enfants sont exposés et leur expliquer la nécessité pour eux d’adopter la parenté positives qui selon Koné Hamidou consiste à assurer une sécurité totale à l’enfant de sorte à lui éviter d’aller chercher cette sécurité dehors qui peut lui être préjudiciable. Les parents ont été instruit sur les compétences que les parents doivent développer avec leurs enfants, qui d’après le Directeur régional ne sont pas des adultes en miniature.

Plusieurs autres partenaires locaux dont l’Association pour le bien-être familial, l’association jeunes agriculteurs et la clinique juridique accompagnent la Direction régionale. Pour Koffi Aboya de l’AIBF, les jeunes filles peuvent éviter des violences telles que celles liées aux grossesses précoces. Il a donné des rudiments pour éviter cette situation. Tout en indiquant les différentes voies à suivre et sa structure reste disponibles pour les conseils et orientations nécessaires. L’association jeunes agriculteurs, présidée par Roger Sahi, livre pour sa part des messages de promotion des droits des enfants depuis leur naissance jusqu’à leur autonomisation en passant par leur scolarisation. Pour lui, la place des enfants c’est à l’école et non au champ. Même si c’est le cas pendant les vacances, il y a des charges qu’il faut éviter de confier aux enfants. Pour Arsène Doua Bi, juriste représentant la clinique juridique de Man, la première violence faite à un enfant, c’est de ne pas le déclarer à l’état civil car dit-t-il, « C’est à partir de l’extrait d’acte de naissance d’un enfant que vont découler tous les autres droits ». Il a interpellé les parents avec insistance à déclarer leurs enfants à l’état civil. Si ce n’est pas le cas, la vie de l’enfant est vouée à l’échec. Aussi a-t-il expliqué les voies et moyens à suivre pour déclarer les enfants et même les adultes qui n’ont jamais été déclarés. Et la clinique juridique de Man est disponible et disposée pour les accompagnements et orientations.

Au cours de la caravane, la série télévisée « Oranges Sucrées » basée sur des histoires vraies, initiative du Gouvernement ivoirien et de l’UNICEF a été diffusée. Cette série met en exergue, les violences subies par les jeunes filles à travers deux principaux personnages : Mina, vendeuse d’oranges et Yoyo, star de la musique slam. Deux destins croisés qui vivent des violences physiques, sexuelles et émotionnelles au quotidien comme des milliers de jeunes en Côte d’Ivoire.

Kindo Ousseny à Man

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