Sandougou Soba/ 4e édition du “Festi Sans” : Les masques et les rythmes traditionnels du peuple Dan célébrés

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Du 4 au 8 Septembre dernier, la sous-préfecture de Sandougou Soba située dans le département de Man, a célébré la 4e édition du festival des masques et rythmes traditionnels dénommé ‘‘Festif-Sans’’ de Sandougou Soba. Cette célébration s’est déroulée autour du thème« Culture et développement ». C’était en présence des autorités administratives, des élus du peuple, les autorités coutumières et des cadres.

La journée du 07 Septembre dernier marquant la sortie des masques des forêts sacrées, a été l’occasion pour le Président du Comité d’Organisation, Ivan Badé de féliciter l’engagement des fils et filles de ladite sous-préfecture à pérenniser leur patrimoine culturel, socle du développement du terroir. Il a énuméré les grandes articulations dudit festival notamment le nettoyage des forêts sacrées, l’initiation des filleuls, la parade des festivaliers, la sortie des masques et l’ambiance populaire. « La fête de l’igname, ‘‘Yameuh’’ en langue Dan est une tradition qui perdure depuis des décennies avec nos parents », a-t-il souligné.

Au cours de ce festival, le directeur régional de la culture et de la francophonie du Tonkpi, About Assamoi Aimé a indiqué que le patrimoine culturel est ce que l’on reçoit de ses parents, qui doit être transmis à la génération future. « Le patrimoine culturel est un héritage que l’on doit conserver, enrichir et transmettre à la nouvelle génération. Il permet selon de s’identifier, de se distinguer et de se reconnaître comme membre d’une même communauté, comme des personnes partageant les mêmes valeurs. Il constitue notre première connaissance de la vie et du monde » a-t-il soutenu.

Quant au Président du Festival, par ailleurs député Man sous-préfecture, Sia André, il a invité les populations à pérenniser leur culture car dit-il, « les masques sont les propres du peuple Dan ».

Felix Kadé, parrain de la 4ème édition, a souligné que ce festival est un retour aux sources qui permet de connaître son passé car le présent fait recours au passé. « Sauvegardons notre patrimoine culturel. C’est notre racine. » A-t-il lancé. Selon lui, le festival des masques est non seulement un facteur de cohésion sociale, mais aussi, il pérennise la culture qui joue un rôle capital dans l’éducation des enfants. Aussi, a-t-il échos favorable à la doléance faite par le Sous-préfet, Djekou Fayo Leonard, à savoir, la construction d’une cantine scolaire pour le bonheur des élèves.

Kindo Ousseny

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