Bondoukou a accueilli, du 17 au 22 novembre 2025, l’atelier bilan 2025 et de planification des activités 2026 du Parc national de la Comoé (PNC). Placée sous la présidence du préfet de la région du Bounkani, préfet du département de Bouna, Yacouba Doumbia, la rencontre a été organisée par l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), à travers la Direction de Zone Nord-Est, avec l’appui financier de la KfW et le soutien technique de la GIZ. Au total, 57 participants venus des services centraux de l’OIPR, d’autorités administratives, de partenaires techniques et financiers, de collectivités locales, d’universités, d’ONG et de communautés riveraines ont pris part aux travaux.
L’atelier s’est ouvert par une série de communications techniques destinées à dresser l’état des lieux des actions engagées. En première intervention, le Dr Gba Bomey Clément, conseiller technique chargé de la biodiversité au Pro2GRN, représentant le coordonnateur régional du Programme Pro2GRN/GIZ, a présenté l’appui stratégique et technique apporté par la GIZ au Parc national de la Comoé. Cet accompagnement concerne le renforcement de la gouvernance, la mise en œuvre de mesures de conservation et l’amélioration des outils de gestion.
Le capitaine Gbaza Louis, responsable du suivi écologique, a ensuite exposé le bilan du Programme 3, dédié au suivi écologique et à la recherche. Dans sa présentation, il a mis en relief les avancées réalisées en matière d’inventaires fauniques, de consolidation des données et de développement de partenariats avec le milieu universitaire, autant d’éléments qui renforcent la connaissance et la préservation de la biodiversité du parc.
Au nom du chargé des mesures riveraines, M. Koné Mamadou, animateur rural, a partagé les actions menées pour intensifier la sensibilisation, renforcer la participation des populations locales et améliorer leur accompagnement dans l’utilisation durable des ressources naturelles. L’objectif est de faire des communautés riveraines des acteurs centraux de la conservation.
Madame Diakité Magbè épouse Bamba, chargée de communication, a pour sa part détaillé le bilan du Programme 6 consacré au management et à l’intégration régionale. Elle a mis en avant les efforts de coordination institutionnelle, les actions de communication et la dynamisation des partenariats territoriaux, indispensables au rayonnement et à l’efficacité de l’OIPR.
Après ces communications, les participants se sont répartis en commissions pour analyser les résultats techniques et financiers de 2025, ajuster les indicateurs, identifier les défis et formuler les priorités de l’année 2026. Les travaux ont été menés en cohérence avec le Plan d’aménagement et de gestion (PAG) 2025-2034, le plan directeur des infrastructures et le schéma pluriannuel de planification.
Les restitutions en plénière ont permis de valider les orientations majeures du Plan d’opérations 2026. Le bilan provisoire présenté le 19 novembre 2025 affiche un taux de réalisation attendu (TRA) de 85% pour un taux de réalisation effectif (TRE) de 49%, soit une performance estimée à 57%. Ce bilan sera actualisé au 31 décembre pour intégrer les actions toujours en cours. Les participants ont également identifié les facteurs ayant influencé la mise en œuvre du Plan d’opérations 2025 et ont formulé plusieurs recommandations afin d’améliorer la performance opérationnelle pour l’année suivante.
Clôturant les travaux, le préfet Yacouba Doumbia et le représentant du directeur général de l’OIPR, le colonel Amara Ouattara, ont salué la qualité des échanges et l’engagement de l’ensemble des acteurs. Ils ont réaffirmé la volonté commune de poursuivre les efforts afin d’assurer une gestion durable, concertée et efficace du Parc national de la Comoé, inscrit depuis 2025 au Patrimoine mondial de l’UNESCO et sur la Liste verte de l’UICN. Ils ont appelé à consolider la synergie entre les parties prenantes et à maintenir une planification rigoureuse en adéquation avec les orientations du PAG 2025-2034.
L’atelier s’est achevé sur une note d’engagement collectif, plaçant 2026 sous le signe d’une action stratégique renforcée pour préserver l’un des plus prestigieux joyaux naturels de la Côte d’Ivoire.
