Conservation durable : Le parc de la Comoé dresse son premier bilan trimestriel à Bondoukou

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Le 9 avril 2025 dernier à Bondoukou, le Parc national de la Comoé enregistre une performance globale de 62 % à l’issue de son premier suivi trimestriel de l’année 2025. Ce chiffre a été révélé lors d’un atelier tenu à Bondoukou sous la houlette de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR), en présence des autorités préfectorales et de plusieurs chercheurs venus des universités Alassane Ouattara, Félix Houphouët-Boigny et Nangui Abrogoua. L’objectif principal de cette rencontre était de faire le point sur la mise en œuvre du plan d’opérations 2025, trois mois après son lancement effectif.

Ce cadre d’évaluation technique et participatif a permis aux chefs de services de présenter les résultats de leurs différentes activités sur le terrain. Les domaines abordés allaient de la surveillance écologique à la lutte anti-braconnage, en passant par la recherche scientifique et l’éducation environnementale. Si le taux global d’exécution de 62 % est jugé satisfaisant, les participants ont toutefois convenu de la nécessité d’intensifier les efforts au cours des trimestres suivants pour atteindre les objectifs annuels fixés.

Un autre temps fort de l’atelier a été la présentation des actions de communication menées par les radios partenaires ALBAYANE et SAVANE de Bouna. Engagées dans une convention avec la Direction de la Zone Nord-Est (DZNE) de l’OIPR, ces radios ont diffusé des programmes de sensibilisation axés sur la conservation de la biodiversité et la lutte contre les activités humaines nuisibles à l’écosystème du parc. Leurs bilans respectifs ont mis en évidence l’impact positif de ces messages sur les populations riveraines.

Classé patrimoine mondial de l’UNESCO, le Parc national de la Comoé est reconnu pour sa biodiversité exceptionnelle et son rôle stratégique dans la préservation des écosystèmes de savane et de forêt d’Afrique de l’Ouest. La dynamique de suivi instaurée par l’OIPR à travers ces rencontres périodiques vise à renforcer l’efficacité des interventions et à assurer une gestion transparente et rigoureuse des ressources du parc.

En somme, les participants à cet atelier ont réaffirmé leur engagement pour une conservation participative et efficace, où la rigueur technique se conjugue avec la mobilisation communautaire pour sauvegarder ce trésor naturel ivoirien.

Une correspondance de Diakité Magbé Bamba à Bouna

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