Les fin d’années sont des périodes propices aux incendies dans les marchés à cause d’intenses activités qui s’y déroulent.
Photo de famille après la rencontre
Pour parer à cette situation, le préfet de police de Man, Ouattara Brahima a échangé, ce mercredi, avec les associations de commerçants, la société civile et les acteurs publics et parapublics en vue de faire des propositions concrètes pouvant permettre d’anticiper sur la question.
Le préfet de police, situant l’enjeu de cette rencontre a fait remarquer que les incendies de marché, outre les pertes économiques importantes enregistrées, aboutissent à des mouvements sociaux aux conséquences encore plus dramatiques:” Nous avons vu dans certaines villes où des populations en colère s’en sont pris à des domiciles privés appartement à des autorités parce que soupçonnant ces dernières d’avoir mis le feu“, a t il souligné.
Selon lui, plusieurs raisons telles que les courts circuits, branchements anarchiques sont à l’origine des incendies de marché. Toutefois, fait il savoir, l’incivisme dans les marchés y occupe une place importante dans les raisons avancées.
À sa suite plusieurs propositions ont été faites par les intervenants. Il s’agit de cartographier le marché pour une meilleure sécurisation, le doter de moyens de lutte contre les feux, identifier et éliminer tous les risques d’incendie et enfin créer un comité de veille et d’alerte.
L’initiative du préfet de police a été très apprécié par les participants notamment Vaï Valérie, présidente des organisations de la société civile pour la paix et la sécurité du Tonkpi:” C’est une démarche que nous saluons. Elle s’inscrit dans le cadre de la police de proximité que conduisons. Nous société civile allons faire ce que nous avons toujours fait. C’est à dire la sensibilisation“, a t elle salué.
Faisant sien l’adage qui dit que “mieux vaut prévenir que guérir”, le préfet de police de Man, Ouattara Brahima a pris soin d’échanger à la veille de périodes charnières avec les acteurs concernés en vue de prendre les dispositions idoines pour réduire les risques voir les annuler. Ce fut le cas à l’approche de la campagne café-cacao.
