Malgré la classification de la forêt sacrée des singes de Gbêpleu, comme patrimoine national par le ministre de la culture et de la francophonie, ce site, pourtant fleuron touristique de la région continue de subir des agressions des populations riveraines. Lors de sa visite technique dans la région, Coulibaly Diakité Mamidou Zoumana, Directeur des infrastructures et équipements culturels représentant le ministre de la culture et de la Francophonie a effectué une visite sur le site avec le préfet de la région du Tonkpi. Des mesures sont annoncées pour sauver cette forêt considérée comme l’âme de la ville de Man.
Le ministre de la Culture a pris un arrêté pour classer cette forêt au rang de patrimoine national et le protéger. « C’est un espace ancien qui a une faune et une flore particulière. Cet espace est très important pour les populations de Man. Le ministre a déjà fait une action pour la protéger. Et à l’occasion de cette mission, il m’a instruit de venir constater l’état des lieux. Nous remarquons que le site est attaqué. J’en ferai le compte-rendu au ministre de telle sorte qu’il puisse nous donner des instructions sur ce qu’il faut faire pour que des mesures complémentaires soient prises pour protéger le site. Et le rendre inattaquable de sorte à lui permettre de durer non seulement pour le bonheur de Man mais aussi pour la Côte d’Ivoire », a annoncé l’envoyé du ministre Maurice Bandama. Selon lui, le ministre de la culture et son collègue des eaux et forêts entendent soumettre des propositions au gouvernement pour que des mesures plus vigoureuses soient prises pour la protection totale de ce patrimoine national.
Le préfet de la région du Tonkpi, préfet du département de Man, a déploré la menace que subit la forêt avant de se réjouir des nouvelles initiatives du gouvernement. « Il y a certaines populations de Man qui ignorent leur culture et ça me fait mal au cœur. Voilà un joyau qu’ils ont ici, mais vous voyez que le site attaqué », a-t-il regretté. « Mais moi mon objectif c’est de pouvoir sauvegarder cette forêt-là. Parce que les populations jusqu’ici n’ont pas compris que c’est Man qui va gagner si cette forêt est sauvegardée. C’est pourquoi je remercie le ministre de la culture et le ministre des eaux et forêts qui vont nous suivre dans ce sens et qui veulent vraiment nous aider à pouvoir sauver la forêt sacrée de Gbêpleu », s’est-il réjouit. Selon lui, les singes se sentant menacé ont quitté la forêt pour se retrouver dans la ville. Et il faut que tout soit mis en œuvre pour ramener ces singes dans leur milieu naturel. Et quelque chose doit d’être faire pour les maintenir dans cette forêt.
Le chef du Canton Man Campagne, Gonse Pierre, à qui la délégation du ministère de la culture a rendu visite s’est dit heureux de cette initiative des ministres de la culture et des eaux et forêts. « Mon cris de cœur a été entendu. En sauvant cette forêt, c’est ma vie que vous sauvez. Cette forêt a été surveillée par plusieurs générations, et ce n’est pas sous mon règne qu’elle va disparaître », a indiqué le patriarche Dan.
Sur le site, la délégation a procédé à un planting d’arbre sous la supervision de la direction régionale des eaux et forêts représentés par le commandant Konaté Seydou. Il a indiqué que des aménagements seront faits sur le site avec la culture d’arbre fruitier pour permettre aux singes de se nourrir eux-mêmes surplace. Il a plaidé pour que cette forêt d’une dizaine d’hectare soit clôturée avec l’aide du gouvernement.
Le ministre de la Culture a pris un arrêté pour classer cette forêt au rang de patrimoine national et le protéger. « C’est un espace ancien qui a une faune et une flore particulière. Cet espace est très important pour les populations de Man. Le ministre a déjà fait une action pour la protéger. Et à l’occasion de cette mission, il m’a instruit de venir constater l’état des lieux. Nous remarquons que le site est attaqué. J’en ferai le compte-rendu au ministre de telle sorte qu’il puisse nous donner des instructions sur ce qu’il faut faire pour que des mesures complémentaires soient prises pour protéger le site. Et le rendre inattaquable de sorte à lui permettre de durer non seulement pour le bonheur de Man mais aussi pour la Côte d’Ivoire », a annoncé l’envoyé du ministre Maurice Bandama. Selon lui, le ministre de la culture et son collègue des eaux et forêts entendent soumettre des propositions au gouvernement pour que des mesures plus vigoureuses soient prises pour la protection totale de ce patrimoine national. 
Le préfet de la région du Tonkpi, préfet du département de Man, a déploré la menace que subit la forêt avant de se réjouir des nouvelles initiatives du gouvernement. « Il y a certaines populations de Man qui ignorent leur culture et ça me fait mal au cœur. Voilà un joyau qu’ils ont ici, mais vous voyez que le site attaqué », a-t-il regretté. « Mais moi mon objectif c’est de pouvoir sauvegarder cette forêt-là. Parce que les populations jusqu’ici n’ont pas compris que c’est Man qui va gagner si cette forêt est sauvegardée. C’est pourquoi je remercie le ministre de la culture et le ministre des eaux et forêts qui vont nous suivre dans ce sens et qui veulent vraiment nous aider à pouvoir sauver la forêt sacrée de Gbêpleu », s’est-il réjouit. Selon lui, les singes se sentant menacé ont quitté la forêt pour se retrouver dans la ville. Et il faut que tout soit mis en œuvre pour ramener ces singes dans leur milieu naturel. Et quelque chose doit d’être faire pour les maintenir dans cette forêt.
Le chef du Canton Man Campagne, Gonse Pierre, à qui la délégation du ministère de la culture a rendu visite s’est dit heureux de cette initiative des ministres de la culture et des eaux et forêts. « Mon cris de cœur a été entendu. En sauvant cette forêt, c’est ma vie que vous sauvez. Cette forêt a été surveillée par plusieurs générations, et ce n’est pas sous mon règne qu’elle va disparaître », a indiqué le patriarche Dan.
