Doué1 et 2 désormais unifiés

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Par Kindo Ousseny / Le sous-préfet de Biankouma scelle la réconciliation.

C’est la fin d’un conflit vieux de plus de 40 ans.

Les villages de Doué 1 et deux séparés par le bitume depuis 1977 constituent désormais un seul entité avec un seul chef de village intronisé le weekend dernier en présence du Sous-préfet de Biankouma, Hervé Aliali, représentant le préfet du département de Biankouma. C’est d’ailleurs lui qui a remis l’arrêté de nomination du nouveau chef Diomandé Vagondo.

Ce jour-là, Doué a battu le rappel de toutes ses filles et fils dont certains ont quitté le village depuis plus de 30 ans et n’y ont plus jamais mis les pieds à cause des mésententes des parents. Aujourd’hui, cette situation qui selon l’Imam Bakary Bamba, porte-parole de la population n’a rien apporté à la population en terme de développement sauf l’orgueil. C’est pourquoi, ayant pris la pleine mesure du message du représentant de l’exécutif les invitant à l’unité et à la solidarité ces populations ont décidé désormais de parler d’une même voix et de faire de la solidarité agissante le socle de leur existence.

Une raison de plus pour Bakary Bamba de féliciter le sous-préfet de Biankouma qui a réussi en peu de temps la réunification de Doué, là ou d’autres ont échoué depuis plus de 40 ans. Même le président de la mutuelle de développement de Doué, Mamadou Diomandé qui avait pris ses distance vis-à-vis de son village natale depuis des décennies, a changé d’avis. Il s’engage désormais à faire bouger les lignes en matière d’amélioration des conditions de vie de ses parents. « Ce qui était considéré comme irréversible avec la division a été possible grâce à notre Sous-préfet, Monsieur ALIALI Hervé comme un messie. Je voudrais au nom de toutes les populations lui dire merci. Quant à moi, beaucoup de personnes ont entendu parler de moi, et mon éloignement du village a causé beaucoup de torts, mais à partir d’aujourd’hui je suis de retour pour le développement de notre village », s’est-il engagé. Cette cérémonie a été l’occasion pour le représentant de l’exécutif d’exhorter ses administrés  à œuvrer dans le sens du rassemblement tout en évitant tout acte visant l’évasion des intelligences. « Chers parents de Douè, ne faites pas fuir mes frères sinon plus jamais vous ne les révérez. Donnez-leur le temps de se familiariser de nouveau avec le village. Ils savent leur rôle. Ne mélangez pas tout. Ils ne sont pas venus partager de l’argent car à Abidjan, il n’y a pas d’argent cadeau. Travaillez pour qu’ils vous accompagnes », a conseillé Hervé Alaali. Et d’ajouter, « la preuve, des parents que vous n’avez pas vu depuis 10, 20, 15 ou 20 ans pour certains, se retrouvent au village seulement au nom de la cohésion et la fraternité retrouvée. Tant qu’ils n’ont pas construit leur maison évitez tout ce qui peut les éloigner du village. Autrement dit vous risquez de vous éloigner de l’émergence ».

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