Biankouma / L’OIPR dénonce des agressions du parc national du mont Sangbé

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Le comité de gestion locale (CGL) du parc national du mont Sangbé a tenu sa première session 2019 ce jeudi 11 avril 2019, dans les locaux de la préfecture de Biankouma sous la présidence du préfet du département N’dri N’guessan. Cette réunion a été l’occasion pour les responsables locaux de l’Office Ivoirienne des parcs et réserves, (OIPR) de relever des  cas d’agression du parc par des individus.

Le Chef de zone ouest de l’OIPR, le colonel Zanou Moïse a dressé le bilan des activités du premier trimestre 2019 du CGL dans le parc national. Une occasion pour le patron de l’OIPR dans le Tonkpi de relever plusieurs actions de construction d’infrastructure en faveurs des communautés riveraines et le financement des activités génératrices de revenus. Toutes ces actions se heurtent à des difficultés telles que le mauvais état des pistes d’accès au parc, le mauvais état et l’insuffisance des moyens de mobilité.

La présentation des donnée de surveillance du premier trimestre a été l’œuvre du capitaine Beda Ange Alex, chargé du système de convention géographique et du suivie écologique il a relevé plusieurs cas d’agression du parc national. « Nous avons pendant ce premier trimestre enregistré plusieurs indice d’agression. Notamment un grand nombre de foyers de feu en Janvier février et mars. Il faut dire que les principales agressions de  l’aire protégée sont le braconnage, la pêche sur le fleuve Bafing, les exploitations agricoles et les feux de brousse»,  a relevé l’officier des eaux et forêts. Selon lui, ces agressions sont favorisées par l’insuffisance d’une mobilité de la brigade de surveillance, et la possibilité des campements dans le parc qui favorisant aussi les intrusions des contrevenants. C’est pourquoi, le capitaine Beda préconise la mise  en état des véhicules de patrouille, l’approvisionnement rapide des cartes carburants, effectuer des programmes de sensibilisation sur le braconnage, le défrichement et les feux de brousse.

Un message qui est tombé tout droit dans les oreilles du Colonel Ouattara Kassoum Dramane, directeur des ressources humaines représentant le directeur général de l’OIPR. Selon lui, des mesures seront prises pour réduire considérablement  les agressions. « Nous allons dans un premier temps sensibiliser la population sur l’importance de ce massif forestier pour la Côte d’Ivoire. Après nous allons passer à la phase de ripostes qui peuvent aller jusqu’à des poursuites judiciaires. Mais pour l’heure nous allons privilégier la sensibilisation », a-t-il indiqué. D’après lui l’Oipr est à la recherche de fond pour aménager le parc pour en faire un pôle d’attraction touristique et lui permettre de générer des fonds comme l’a recommandé le préfet du département de Biankouma, N’dri N’guessan, président du Comité local de gestion du parc. Cette rencontre a été l’occasion pour le Lieutenant Yaya Sinayoko, chargé des mesures riveraines de présenter le protocole de suivi écologique du parc.

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