Cette année, comme chaque année d’ailleurs les festivités de la commémoration du 59ème anniversaire de la Côte d’Ivoire se sont déroulées sous des pluies diluviennes. Ceux qui devaient se rendre dans des contrées reculées ont été confrontés à des inondations et diverses difficultés dans leurs déplacements. C’est pourquoi les populations souhaitent le retour de la fête en décembre.
Pour Hamed Sangaré Sidney, commerçant à Man, en décembre le temps est beau, il ne pleut pas, économiquement les gens ne se plaignent pas trop. Le temps est beau, tous les travaux sont faciles à réaliser. « J’en veux pour exemple à Man nous avons voulu mettre des bandes blanches sur l’artère principal, cela a été un échec à cause des eaux de ruissellement. Le concerto de l’indépendance a été un échec à cause de la grande pluie qui s’est abattue sur la région. Pendant les défilés, tout le monde était trempé. Le stade Léon Robert qui devait abriter les matchs de gala étaient inondée au point où le match a été déporté dans un quartier populaire où les choses ont finalement mal tourné », explique-il.
Un avis que partage Bih Tiémoko Martin, humanitaire. Lui estime qu’en décembre, les produits de rente sont vendus, les populations sont économiquement épanouies, les déplacements sont faciles, et il en est de même pour les travaux d’aménagement des sites pour la fête.
Dans la sous-préfecture de Daleu, chaque fête de l’indépendance s’apparente à un cauchemar pour les usagers de la route. Depuis l’érection de cette localité et sous-préfecture, l’administrateur qui y est affecté a décidé pour le besoin de la cohésion sociale et le développement local que cette célébration se fasse dans les villages centres de façon tournante. Mais cela ne se passe pas sans difficultés. La zone étant à cheval entre la réserve intégrale du mont Nimba et plusieurs forêts classées est une des plus arrosées du pays.
Cette année par exemple, malgré les travaux de reprofilage entrepris par le gouvernement ivoirien à travers l’Ageroute, (Agence de gestion des routes), des rivières étaient en cru, des ponts ont cédé, des patinages sur les routes avec d’énormes masses de boue, rendant pénible la circulation.
Sur les lieux de la célébration, C’est la boue partout. Rendant difficile le défilé et tout autre mouvement. C’est pour cela que la population dans son ensemble souhaite que la célébration de l’indépendance en Côte d’Ivoire soit ramenée au mois de décembre comme c’était le cas sous Félix Houphouët Boigny. Pour Séraphin Gondo, si le père de la nation qui a lui-même déclaré l’indépendance de la Côte d’Ivoire le 07 août 1960, a finalement décidé de déplacer cette date anniversaire, c’est parce qu’il sait bien que cette date en réalité n’arrange pas la majorité des ivoiriens. « C’est une période où les élèves sont présents, les fonctionnaires aussi dans leur ensemble. Il est facile de faire des travaux de développement, le déplacement des populations est facile parce que les routes sont praticables. Les rivières ne sont pas en crue et la fête en décembre a toujours été belle », croit-il savoir.
Touré Mamadou, enseignant dans la circonscription de Daleu pense que la célébration de la fête en décembre renforce la culture civique chez les enfants de Côte d’Ivoire. « C’est véritablement à la célébration de l’indépendance que nos enfants apprennent à défiler pour la nation. Aujourd’hui, seulement ceux qui ont la chance d’aller dans les forces armées savent défiler. Or, si la célébration de l’indépendance se tient en décembre, nos enfants en profitent pour apprendre à défiler et prendre également part à cette célébration qui est une étape importante de la vie d’une nation », soutient-il.
Pour la grande majorité des populations que nous avons entendu, la célébration des festivités de l‘indépendance en saison sèche est profitable pour tous.
Pour Hamed Sangaré Sidney, commerçant à Man, en décembre le temps est beau, il ne pleut pas, économiquement les gens ne se plaignent pas trop. Le temps est beau, tous les travaux sont faciles à réaliser. « J’en veux pour exemple à Man nous avons voulu mettre des bandes blanches sur l’artère principal, cela a été un échec à cause des eaux de ruissellement. Le concerto de l’indépendance a été un échec à cause de la grande pluie qui s’est abattue sur la région. Pendant les défilés, tout le monde était trempé. Le stade Léon Robert qui devait abriter les matchs de gala étaient inondée au point où le match a été déporté dans un quartier populaire où les choses ont finalement mal tourné », explique-il.
Dans la sous-préfecture de Daleu, chaque fête de l’indépendance s’apparente à un cauchemar pour les usagers de la route. Depuis l’érection de cette localité et sous-préfecture, l’administrateur qui y est affecté a décidé pour le besoin de la cohésion sociale et le développement local que cette célébration se fasse dans les villages centres de façon tournante. Mais cela ne se passe pas sans difficultés. La zone étant à cheval entre la réserve intégrale du mont Nimba et plusieurs forêts classées est une des plus arrosées du pays.
Touré Mamadou, enseignant dans la circonscription de Daleu pense que la célébration de la fête en décembre renforce la culture civique chez les enfants de Côte d’Ivoire. « C’est véritablement à la célébration de l’indépendance que nos enfants apprennent à défiler pour la nation. Aujourd’hui, seulement ceux qui ont la chance d’aller dans les forces armées savent défiler. Or, si la célébration de l’indépendance se tient en décembre, nos enfants en profitent pour apprendre à défiler et prendre également part à cette célébration qui est une étape importante de la vie d’une nation », soutient-il.
