L’Ong Likoleh Côte d’Ivoire crée il y a de cela 5 ans s’est spécialisée dans la lutte contre la pauvreté en milieu rural à travers divers programmes d’autonomisation de la femme et la lutte contre l’apatridie. Récemment elle a financé plusieurs groupements de femmes dans les régions du Tonkpi et du Bafing pour la mise en œuvre d’activités génératrices de revenus, avec l’appui de la fondation Osiwa, (Open society intiative for west Africa).
Dans le département de Man, ce sont plus de 150 groupements de femmes qui ont bénéficié d’appuis matériels et financiers pour créer des plantations de riz, de maïs, de manioc et de légumes. Parmi ces bénéficiaires, Droh Florentine, épouse Oulaï, présidente du groupement Kouado de Gouekangouiné dans la sous-préfecture de Bogouiné. « C’est un véritable soulagement que nous ressentons après avoir reçu dans un premier temps des outils agricoles et des fonds pour louer des terrains et acheter des intrants pour créer des champs de manioc, de gombo. Dans le premier champ de manioc d’un hectare et demi nous avons déjà récolté et vendu plus de deux tonnes de manioc aussi bien de façon brute qu’après la transformation en placali ou attiéké. Nous espérons gagner plus dans le nouveau champ de manioc de deux hectares », témoigne-t-elle.
A Trinlé, dans la sous-préfecture de Ziogouiné, c’est un autre groupement du même nom, qui a réalisé un champ mixte de riz et de manioc, si le manioc doit être récolté dans trois mois, le riz par contre est mûr et ces braves dames comptent y obtenir au moins une trentaine de sacs de riz paddy. « Aujourd’hui, nous sommes bien parties pour réussi notre volonté de nous garantir une autonomie financière grâce aux appuis et à l’encadrement de cette Ong qui nous accompagne de manière efficace. Avec la Tontine Epargne pour le changement Epc, ou nous cotisons 100 francs chacune par semaine nous avons mobilisé près de 80000 francs en 5 mois. Et cela va renforcer notre investissement en plus de ce que Likoleh nous apporte en termes d’intrants et d’équipement. Dans quelques temps, si les choses évoluent ainsi, nous dirons adieux à la pauvreté », s’est félicité dame Sahi Thérèse, porte-parole du groupement.
Gouekolo dans la sous-préfecture de Foungbesso, dans le département de Touba, C’est une ferme améliorée de poulets traditionnels d’un coût estimé à près de 3 millions de francs que l’Ong LIKOLEH avec les fonds OSIWA(Open society initiative for West Africa) a mis à la disposition du groupement Lanaya dudit village. Un projet réalisé avec une forte implication des communautés locales qui en ont assurée la main d’œuvre. « Pour nous, ce projet est une réussite dans notre village. Nous ferons tout ce qui est dans nos possibilités pour que cette ferme serve d’exemple pour toute la région. Nos poules ont commencé à produire et dans quelques mois, les gens du Tonkpi et du bafing viendront s’approvisionner chez nous à Gouekolo », se réjouit dame Dosso Fatoumata. elle s’est dite heureuse de démarrer la tontine EPC avec l’Ong en vue d’appuyer leurs différentes activités.
Pour le coordonnateur de l’Ong LIKOLEH CI, Bih Tiémoko, il s’agit pour sa structure de lutter contre la pauvreté chez les femmes en milieu rural avec une forte implication des communautés locales et des autorités administratives. « Toutes ces actions financées par la fondation OSIWA s’inscrivent dans le cadre du projet intitulé « Autonomisation de la femmes, lutte contre les grossesses infantiles en milieux scolaires et lutte contre la non déclaration des enfants à l’état civil» a-t-il indiqué. Un projet qui a permis de financer cette année une vingtaine de projets pour les femmes, l’ouverture de centres annexes d’état civil à Man et Biankouma, d’identifier environs 500 enfants en vue de leur permettre d’avoir des jugements supplétifs et des dons d’unités de transformation de manioc et de riz à 4 groupements de femmes dans 4 localités.
Bonjour.
Je voudrais avoir les contacts de l’ONG Likoleh.
Mon adresse email est le suivant: gherm2019@gmail.com
MERCI !!!