Les stades sont fermés, les autres disciplines sportives sont officiellement suspendue jusqu’à nouvelle ordre. Malgré cela, le directeur régional des sports Toussaint Zahibo, est sans repos. Il sillonne la ville de Man et les localités environnantes avec une stratégie propre à lui pour emmener les jeunes à abandonner la pratique des sports collectifs.
Le weekend dernier, Toussaint Zahibo reçoit un coup de fil anonyme l’informant de ce que sur le stade « les Cocotiers » du quartier Belle ville, il y a des jeunes qui s’apprêtent à jouer au football. Il se met en tenu de sport, comme s’il allait lui aussi jouer. Il prend sa voiture direction Belle ville. Il y trouve effectivement des jeunes qui venaient de commencer un match de football. Avec des gestes, il interrompt la rencontre sportive pour dit-il livrer un message important aux jeunes sportifs. Sa première question est de savoir si ces jeunes-là sont des sportifs ? Ils répondent tous par l’affirmatif.
Il se présente à son tour comme étant le directeur régional des sports du Tonkpi. « Savez-vous pourquoi vous n’allez pas à l’école ? » leur demande-t-il. Les jeunes disent c’est à cause de l’épidémie à Coronavirus. C’est ainsi qu’il commence par expliquer le mode de transmission de cette maladie y compris les gestes barrières édictés par le gouvernement pour freiner la propagation de la maladie.
« Vous me voyez, je suis âgé, j’ai des cheveux blancs. J’ai de grands enfants. Si je meure aujourd’hui, ce n’est pas grave. Mais et vous qui êtes jeunes, si cela devait vous arriver, vous savez bien que c’est l’avenir du pays qui prend ainsi un coup et qu’en est-il de vos familles respectives ? S’il y a un conseil que je peux vous donner, c’est vous dire de rester chez vous. Moi-même je ne vie que du sport, mais aujourd’hui c’est avec le cœur meurtri que je vous demande d’abandonner le sport qui est toute ma vie », un message reçu 5/5 par les jeunes qui sont rentrés tranquillement chez eux sans tambour ni trompette.
Quelques jours avant, c’est au stade du Cafop supérieur de Man que directeur régional a trouvé des jeunes joueur qu’il a réussi à disperser sans faire usage des force de l’ordre. Il en est de même pour le stade du groupe scolaire Péraldy qui chaque weekend grouillait de jeunes joueurs et des centres de formation de football.
Aujourd’hui, grâce à ces démarches de Toussain Zaibo, tous ces sites sont abandonnés et sont en train d’être colonisés par les herbes ainsi les bouviers et animaux. Partout où il passe, il exhorte les sportifs à faire en sorte que la pandémie ne passe pas par eux pour atteindre le Tonkpi.
Certains parmi ces jeunes se sont reconvertis en jeunes bénévoles pour accompagner le gouvernement dans la sensibilisation contre la pandémie de la maladie à Coronavirus.
Le weekend dernier, Toussaint Zahibo reçoit un coup de fil anonyme l’informant de ce que sur le stade « les Cocotiers » du quartier Belle ville, il y a des jeunes qui s’apprêtent à jouer au football. Il se met en tenu de sport, comme s’il allait lui aussi jouer. Il prend sa voiture direction Belle ville. Il y trouve effectivement des jeunes qui venaient de commencer un match de football. Avec des gestes, il interrompt la rencontre sportive pour dit-il livrer un message important aux jeunes sportifs. Sa première question est de savoir si ces jeunes-là sont des sportifs ? Ils répondent tous par l’affirmatif.
« Vous me voyez, je suis âgé, j’ai des cheveux blancs. J’ai de grands enfants. Si je meure aujourd’hui, ce n’est pas grave. Mais et vous qui êtes jeunes, si cela devait vous arriver, vous savez bien que c’est l’avenir du pays qui prend ainsi un coup et qu’en est-il de vos familles respectives ? S’il y a un conseil que je peux vous donner, c’est vous dire de rester chez vous. Moi-même je ne vie que du sport, mais aujourd’hui c’est avec le cœur meurtri que je vous demande d’abandonner le sport qui est toute ma vie », un message reçu 5/5 par les jeunes qui sont rentrés tranquillement chez eux sans tambour ni trompette.
Quelques jours avant, c’est au stade du Cafop supérieur de Man que directeur régional a trouvé des jeunes joueur qu’il a réussi à disperser sans faire usage des force de l’ordre. Il en est de même pour le stade du groupe scolaire Péraldy qui chaque weekend grouillait de jeunes joueurs et des centres de formation de football.
