La sous-préfecture de Yapleu est la première zone du département de Man à enregistrer les premier cas de contamination à la maladie du swollen shoot du cacaoyer. Pour contrer l’évolution de cette maladie qui jusque-là n’a pas de remède, le Conseil café cacao initie une vaste campagne de sensibilisation et de réponse à cette dangereuse maladie du cacaoyer. Ce vendredi 28 août, les deux structures techniques de la filière étaient sur place pour y apporter des solutions.
La rencontre qui s’est tenue dans les locaux de la sous-préfecture a mobilisé autour du sous-préfet N’dri Kouadio Clément les producteurs venus de tous les villages et campements de la sous-préfecture.
Le délégué régional du conseil café cacao Doumbia Siaka a dans son discours introductif rappelé la dangerosité de la maladie du swollen shoot qui d’après lui est une maladie virale qui non seulement n’a pas de médicaments, mais d’une extrême gravité. Et malheureusement des vergers du terroir sont déjà touchés.
Selon l’agence nationale du développement rurale Anader, plus de 15 hectares de cacaoyers sont touchés dans la sous-préfecture de Yapleu. C’est pourquoi Doumbia Siaka a indiqué que c’est le moment de renforcer la lutte. Non seulement par la sensibilisation mais aussi pour une riposte vigoureuse. « La seule solution à cette maladie demeure l’abattage des cacaoyers affectés. Et nous en avons identifié ici à Yapleu dans plusieurs plantations. Si on ne mène pas une action énergique contre cette maladie ici, elle risque de prendre de l’ampleur et mettre en mal la production cacaoyère de la région », a-t-il prévenu.
Le chef de zone de l’Anader Man, Oyetou Obed a pour sa part instruit les producteurs sur les différentes manifestations de la maladie du swollen shoot, ses conséquences et comment y trouver une réponse appropriée. Il est ressorti de son exposée que c’est une maladie dévastatrice du verger cacaoyer mais qui peut être éradiqué par l’abattage des plantes affectées afin de contrer sa progression. Pour cela il a exhorté les producteurs à une franche collaboration avec les structures techniques comme l’Anader qui sont les seuls à diagnostiquer ce mal et y trouver une solution appropriée. « Mais attention, il y a des maladies qui présentent des signes semblables à ceux du swollen shoot, dont des médicaments existent pour leur traitement. C’est pourquoi, toute fois que vos cacaoyer présentent des signes d’assèchement des feuilles et autres n’hésitez pas à saisir les agents de l’Anader qui peuvent vous aider à sauver votre verger », a-t-il conseillé. Il a annoncé des actions de proximité des agents et lui-même auprès des communautés et leurs chefs afin que des actions en synergie soient menées pour éviter la propagation de la maladie dans la région et sauver le reste des plantations du terroir. Il a assuré les producteurs de l’engagement et de la disponibilité de l’Anader à les accompagner dans cette lutte.
Pour sa part le sous-préfet N’dri Kouadio Clément a invité ses administrés à s’impliquer en rompant avec le silence. « Si vous restez silencieux, vous perdrez votre plantation. Regardez autour de vous et informez les structure technique au plus vite car il s’agit de vos intérêts et de l’intérêt de notre pays », a-t-il fait savoir. Pour lui, si cette maladie prend de l’ampleur, les premières et principales victimes sont les parents du monde rural qui ne pourront plus se nourrir, se soigner où scolariser les enfants. Estimant que le cacao est l’une des mamelles de l’économie nationale, il est important de le préserver pour tous les moyens possibles.
La rencontre qui s’est tenue dans les locaux de la sous-préfecture a mobilisé autour du sous-préfet N’dri Kouadio Clément les producteurs venus de tous les villages et campements de la sous-préfecture.
Selon l’agence nationale du développement rurale Anader, plus de 15 hectares de cacaoyers sont touchés dans la sous-préfecture de Yapleu. C’est pourquoi Doumbia Siaka a indiqué que c’est le moment de renforcer la lutte. Non seulement par la sensibilisation mais aussi pour une riposte vigoureuse. « La seule solution à cette maladie demeure l’abattage des cacaoyers affectés. Et nous en avons identifié ici à Yapleu dans plusieurs plantations. Si on ne mène pas une action énergique contre cette maladie ici, elle risque de prendre de l’ampleur et mettre en mal la production cacaoyère de la région », a-t-il prévenu.
Le chef de zone de l’Anader Man, Oyetou Obed a pour sa part instruit les producteurs sur les différentes manifestations de la maladie du swollen shoot, ses conséquences et comment y trouver une réponse appropriée. Il est ressorti de son exposée que c’est une maladie dévastatrice du verger cacaoyer mais qui peut être éradiqué par l’abattage des plantes affectées afin de contrer sa progression. Pour cela il a exhorté les producteurs à une franche collaboration avec les structures techniques comme l’Anader qui sont les seuls à diagnostiquer ce mal et y trouver une solution appropriée. « Mais attention, il y a des maladies qui présentent des signes semblables à ceux du swollen shoot, dont des médicaments existent pour leur traitement. C’est pourquoi, toute fois que vos cacaoyer présentent des signes d’assèchement des feuilles et autres n’hésitez pas à saisir les agents de l’Anader qui peuvent vous aider à sauver votre verger », a-t-il conseillé. Il a annoncé des actions de proximité des agents et lui-même auprès des communautés et leurs chefs afin que des actions en synergie soient menées pour éviter la propagation de la maladie dans la région et sauver le reste des plantations du terroir. Il a assuré les producteurs de l’engagement et de la disponibilité de l’Anader à les accompagner dans cette lutte. 
Pour sa part le sous-préfet N’dri Kouadio Clément a invité ses administrés à s’impliquer en rompant avec le silence. « Si vous restez silencieux, vous perdrez votre plantation. Regardez autour de vous et informez les structure technique au plus vite car il s’agit de vos intérêts et de l’intérêt de notre pays », a-t-il fait savoir. Pour lui, si cette maladie prend de l’ampleur, les premières et principales victimes sont les parents du monde rural qui ne pourront plus se nourrir, se soigner où scolariser les enfants. Estimant que le cacao est l’une des mamelles de l’économie nationale, il est important de le préserver pour tous les moyens possibles.
