La célébration du Maouloud, commémorant l’anniversaire de la naissance du prophète de l’Islam a été marquée à Man, par un enseignement sur « la contribution de l’Islam pour des élections apaisées ». L’Imam Abou Koné, secrétaire exécutif du Cosim dans la région du Tonkpi, conférencier du jour à l‘esplanade de la mosquée du Cerici-Cicafom a instruit les fidèles sur l’attitude à adopter pour maintenir la paix et la cohésion sociale en période électorale.
Pour le guide spirituel, les élections devraient être un facteur de paix et de cohésion sociale, mais malheureusement elles sont mal comprises pour bon nombre de citoyens africains. «C’est pourquoi, nous devons comprendre que les élections ne doivent pas être des sources de palabre. Mais face aux réalités de nos pays, les guides que nous sommes devons au-delà des prières enseigner la cohésion sociale, expliquer à nos populations ces notions de cohésion et surtout enseigner le respect des droits des autres et leurs choix », a indiqué l’Imam Abou Koné devant de nombreux fidèles mobilisés pour la circonstance.
Il a aussi souligné que le fidèle se doit de promouvoir la fraternité humaine, respecter les croyances des autres et leurs personnalité. « Nous avons pour devoir d’exhorter la population à accepter et croire à la diversité entre les hommes, à accepter et respecter l’opinion de l’autre », a-t-il indiqué.
S’appuyant sur l’actualité du moment, le guide spirituel a sensibilisé les fidèles sur les méfaits de la violence. « Le musulman ne vole pas, il ne viole pas, il ne viole pas le domicile de l’autre, il n’est pas adepte de pillage des bien d’autrui. Non seulement chacun de nous répondra de ses actes devant la justice des hommes dans ce monde ici-bas, mais nous aurons surtout à rendre compte devant Allah. Alors faisons attention ! Éduquons nos enfants, nos femmes et nos proches et surtout enseigner le respect des mesures prises par les gouvernements parce que c’est Dieu qui établit l’autorité », a-t-il sensibilisé.
Aussi, s’est-il adressé aux hommes politiques en leur demandant de respecter les engagements qu’ils prennent devant le peuple. Pour lui, le guide spirituel doit rester neutre dans tout processus électoral, accepter de recevoir toutes les parties prenantes sans afficher sa position. Selon lui, au terme d’une élection les perdants doit accepter sa défaite et le vainqueur doit faire preuve d’humilité et de retenue vis-à-vis de ses adversaires qu’il doit traiter avec respect.
L’Imam Abou Koné pour terminer a fait une communication sur la vie du prophète de l’Islam qui demeure un modèle d’homme parfait qui doit inspirer toute l’humanité afin que nous puissions vivre dans un monde meilleur.
L’Imam a pour conclure formulé des invocations pour la paix en Côte d’Ivoire.
Pour le guide spirituel, les élections devraient être un facteur de paix et de cohésion sociale, mais malheureusement elles sont mal comprises pour bon nombre de citoyens africains. «C’est pourquoi, nous devons comprendre que les élections ne doivent pas être des sources de palabre. Mais face aux réalités de nos pays, les guides que nous sommes devons au-delà des prières enseigner la cohésion sociale, expliquer à nos populations ces notions de cohésion et surtout enseigner le respect des droits des autres et leurs choix », a indiqué l’Imam Abou Koné devant de nombreux fidèles mobilisés pour la circonstance.
S’appuyant sur l’actualité du moment, le guide spirituel a sensibilisé les fidèles sur les méfaits de la violence. « Le musulman ne vole pas, il ne viole pas, il ne viole pas le domicile de l’autre, il n’est pas adepte de pillage des bien d’autrui. Non seulement chacun de nous répondra de ses actes devant la justice des hommes dans ce monde ici-bas, mais nous aurons surtout à rendre compte devant Allah. Alors faisons attention ! Éduquons nos enfants, nos femmes et nos proches et surtout enseigner le respect des mesures prises par les gouvernements parce que c’est Dieu qui établit l’autorité », a-t-il sensibilisé.
