Les élections législatives se déroulent sous de vives tensions à Man. C’est dans ce contexte qu’un candidat indépendant à failli se faire lyncher par des personnes supposées proches d’un autre candidat.
Le candidat indépendant Koné Lama a échappé ce samedi à un lynchage en règle au Centre social, sis à Dioulabougou, le plus grand lieu de vote de la région du Tonkpi qui abrite environ 3900 électeurs. Cette tentative de lynchage sur sa personne fait suite à une altercation entre lui et un autre candidat sur ce lieu de vote.
Après le départ de ce dernier, des personnes supposées proches de celui-ci ont tenté de le lyncher. Il y échappe in extremis et est conduit sous protection policière à son véhicule. Finalement, il quitte les lieux sous des jets de sable et des huées.
Mais comment en sommes-nous arrivés à cet incident? Selon des témoins, le candidat Koné Lama en tournée dans les bureaux de vote pour s’assurer du bon déroulement des opérations a constaté que dans certains bureaux de vote, des tablettes ne fonctionnent pas comme il se doit. Alors il demande aux agents de la commission électorale de suspendre les opérations de vote.
En visite dans ce même lieu de vote, le ministre Konaté Sidiki est informé de la situation. Il se rend alors dans le bureau de vote où il rappelle à Koné Lama, qu’un candidat n’a pas le droit de suspendre une opération de vote. Par la même occasion, il demande aux agents de CEI de ne pas suivre les instructions des candidats mais de travailler conformément aux textes qui régissent les élections. « Le candidat qui constate des anomalies dans un bureau de vote n’a aucune instruction à donner aux agents. Il saisit simplement la commission électorale. Et c’est à elle et elle seule de trouver la solution face à une situation donnée », a indiqué le candidat du Rhdp.
Des altercations ont suivi ces différentes interventions, et un gros bras commis à la sécurité de Koné Lama s’en mêle et insulte le ministre. Ce qui a suscité la colère de ce dernier qui a foncé sur le gros bras. Ce dernier a pris position. Mais la sécurité du ministre aidée par la police et la gendarmerie sont intervenues et ont réussi à le faire sortir du bureau de vote.
Or, il se trouve que le lieu de vote en question est installé dans un bastion favorable à Konaté Sidiki. Des jeunes gonflés à bloc restent mobilisés devant le centre social où ils attendent de pied ferme Koné Lama à sa sortie. Informés de la situation, le Directeur de campagne de Konaté Sidiki, le maire Aboubakar Fofana et le député sortant Touré Sékou se sont rendus sur les lieux. Ce sont eux qui ont réussi à calmer les jeunes proches de Konaté Sidiki avant de s’interposer entre eux et Koné Lama, avec l’aide des forces de sécurité pour l’exfiltrer du lieu de vote où il était bloqué et l’ont escorté jusqu’à ce qu’il s’engouffre dans sa voiture pour quitter les lieux.
Au quartier Kôkô, au groupe scolaire Péraldy et au lycée, des tensions ont été également enregistrés par la faute des candidats et leurs partisans chauffés à blanc. Mais dans l’ensemble, les élections se sont bien déroulées dans le calme. Sauf que le taux de participation reste relativement faible dans la commune, comparé à l’élection présidentielle. Le RHDP a finalement remporté les deux sièges de la commune. L’UDPCI et ses alliés remportent la majorité des sièges de la région contre un seul pour le FPI.
Le candidat indépendant Koné Lama a échappé ce samedi à un lynchage en règle au Centre social, sis à Dioulabougou, le plus grand lieu de vote de la région du Tonkpi qui abrite environ 3900 électeurs. Cette tentative de lynchage sur sa personne fait suite à une altercation entre lui et un autre candidat sur ce lieu de vote.
Mais comment en sommes-nous arrivés à cet incident? Selon des témoins, le candidat Koné Lama en tournée dans les bureaux de vote pour s’assurer du bon déroulement des opérations a constaté que dans certains bureaux de vote, des tablettes ne fonctionnent pas comme il se doit. Alors il demande aux agents de la commission électorale de suspendre les opérations de vote.
Des altercations ont suivi ces différentes interventions, et un gros bras commis à la sécurité de Koné Lama s’en mêle et insulte le ministre. Ce qui a suscité la colère de ce dernier qui a foncé sur le gros bras. Ce dernier a pris position. Mais la sécurité du ministre aidée par la police et la gendarmerie sont intervenues et ont réussi à le faire sortir du bureau de vote.
Au quartier Kôkô, au groupe scolaire Péraldy et au lycée, des tensions ont été également enregistrés par la faute des candidats et leurs partisans chauffés à blanc. Mais dans l’ensemble, les élections se sont bien déroulées dans le calme. Sauf que le taux de participation reste relativement faible dans la commune, comparé à l’élection présidentielle. Le RHDP a finalement remporté les deux sièges de la commune. L’UDPCI et ses alliés remportent la majorité des sièges de la région contre un seul pour le FPI.
