Le corps d’une jeune fille a été retrouvé, dimanche 21 mars 2021, dans le département de Ouaninou. Un instituteur accusé de l’avoir tuer a été mis aux arrêts par la gendarmerie.
Selon les informations en notre possession, M. Traoré, instituteur contractuel, recruté en 2020 dans le cadre des recrutements exceptionnels initiés par le ministère de l’Education nationale, en service à Tiahoué, village situé à quelques 12 km de Ouaninou, aurait assassiné la belle-sœur de son directeur.
De fait, le dimanche 21 mars, M. Traoré se rend à moto au marché hebdomadaire de Ouaninou avec la belle-sœur de son directeur, âgée d’une vingtaine année. Après le marché dans l’après-midi, il rentre seul au village. Interrogé sur l’absence de la jeune fille, il explique que sur le chemin retour, la jeune fille, une fois arrivée à Ganhoué, a décidé de retourner à Ouaninou. Séance tenante, les proches de cette dernière se rendent à Ouaninou à sa recherche sans succès. Ils décident alors d’informer les éléments de la gendarmerie qui s’y trouvent. Aussitôt, ceux-ci ouvrent une enquête avec pour principal suspect M. Traoré.
C’est pendant l’interrogatoire qu’un élément de la gendarmerie reçoit un appel anonyme lui informant qu’un corps sans vie a été retrouvé non loin du village de Serifina. Après constat, il s’agit de la jeune fille en question. Interrogé M. Traoré nie tout en bloc. Mais lundi 22 mars 2021, il serait passer aux aveux, indiquant qu’il a d’abord abusé de sa victime avant de l’éventrer et ensuite jeter le corps en brousse.
Le corps de la fille aurait été retrouvé avec des organes manquants notamment l’appareil génital et le nombril. Ce qui suscite de nombreux commentaires à Ouaninou. On se demande s’il s’agit d’un crime rituel, passionnel ou tout simplement crapuleux. L’enquête ouverte par la gendarmerie se poursuit pour faire toute la lumière sur cette macabre affaire. En attendant qu’il soit porté en terre, le corps de la jeune fille repose à la morgue de Man.
Cheick Lamine