Le conseil national des droits de l’homme de Man a procédé le samedi 27 novembre 2021, en partenariat avec l’Onusida, au lancement officiel des cinq jours d’activisme de la lutte contre le VIH/SIDA et les violences faites aux femmes. Une occasion pour la commission régionale des droits de l’homme du Tonkpi de sensibiliser les populations et les jeunes sur le VIH/SIDA ainsi que les conséquences des violences faites aux femmes. C’était en présence des autorités administratives, des directeurs et chefs de services ainsi que la société civile de Man.
Cette cérémonie a pris les allures d’une fête qui s’est manifestée dans un premier temps par une marche sportive au son de la fanfare de Man. Des femmes encadrées par le Directeur régional des sports et du développement de l’économie sportive qui avait à ses côtés madame le sous-préfet de Man Claude Gervaise Djéréhé et le Directeur régional de la solidarité, ainsi que celui de la famille de la femme et de l’enfant.
La partie officielle de cette cérémonie de lancement des 5 jours d’activisme s’est tenue dans la salle des conférences de la préfecture où la vice-présidente de la commission régionale des droits de l’homme, Kpan Justine Yao a indiqué que la Côte d’Ivoire est le pays le plus touché par l’épidémie du VIH en Afrique de l’ouest.
« Selon l’ONUSIDA, le nombre de personnes vivant avec le VIH est estimé à 380 000 en fin 2020, dont plus de 60% soit 240 000 sont des femmes et on dénombre 21 000 enfants de 0-14 ans. La prévalence du VIH est de 2,9% chez les femmes et 1,3% chez les hommes. On note que 64% des nouvelles infections et 46% des décès sont survenus chez les femmes selon la même source. Ce qui démontre que les femmes demeurent plus touchées par l’épidémie que les hommes. De plus, les filles qui ont subi des violences ont plus de risque de contracter le VIH », a-t-elle souligné. C’est pourquoi, dit-elle, le CNDH s’inscrivant dans la stratégie nationale de lutte contre le VIH SIDA et les infections sexuellement transmissibles en lien avec les violences faites aux femmes , a voulu en partenariat avec l’Onusida, organiser en prélude de la journée internationale de lutte contre le VIH/SIDA initie la campagne de 5 jours d’activisme contre le VIH et les violences faites aux femmes dans 5 régions du pays dont le Tonkpi. « Il est donc important que nous puissions nous investir dans la lutte contre les VIH SIDA et les violences faites aux femmes afin d’avoir une Côte d’Ivoire épanouie, où les femmes, les jeunes, et les hommes sont épanouie pour que nous soyons tous des acteurs pour le bien-être de la famille », a soutenu Kpan Justine Yao.
Le Sous-préfet de Sandougoussoba, Diékou Fayo, représentant le préfet de la région du Tonkpi, préfet du département de Man insisté pour sa part sur la nécessité de sensibiliser sans relâche, les populations et surtout la gente féminine sur les méfaits des violences faites aux femmes qui est en lien avec le VIH SIDA. Il a surtout mis l’accent sur les mutilations génitales féminines qui continuent de sévir dans la région. « Quand Dieu a créé une personne, il lui donne tous les organes et chaque organe a un rôle précis. Sectionner une partie du corps d’une personne, c’est la diminuer physiquement, c’est lui donner un handicap et il faut que cela s’arrête », a-t-il indiqué. L’administrateur civil a exhorté les acteurs de la lutte et les populations à aller plus loin en dénonçant les cas afin que les contrevenants subissent la rigueur de la loi.
Cette cérémonie a aussi été marquée par une projection de film sur les VIH SIDA et les mutilations génitales féminines, une conférence sur les mêmes sujet donnée par le médecin chef du Centre de santé urbain de Man-Libreville, Dr TAH BI soutenu par son collègue du CSU HKB de Man-Gbêpleu Dr Koné Zoumana et une pièce théâtrale de la troupe « Les jeunes ambassadeurs » de Man.
Cette cérémonie a pris les allures d’une fête qui s’est manifestée dans un premier temps par une marche sportive au son de la fanfare de Man. Des femmes encadrées par le Directeur régional des sports et du développement de l’économie sportive qui avait à ses côtés madame le sous-préfet de Man Claude Gervaise Djéréhé et le Directeur régional de la solidarité, ainsi que celui de la famille de la femme et de l’enfant.
La partie officielle de cette cérémonie de lancement des 5 jours d’activisme s’est tenue dans la salle des conférences de la préfecture où la vice-présidente de la commission régionale des droits de l’homme, Kpan Justine Yao a indiqué que la Côte d’Ivoire est le pays le plus touché par l’épidémie du VIH en Afrique de l’ouest.
« Selon l’ONUSIDA, le nombre de personnes vivant avec le VIH est estimé à 380 000 en fin 2020, dont plus de 60% soit 240 000 sont des femmes et on dénombre 21 000 enfants de 0-14 ans. La prévalence du VIH est de 2,9% chez les femmes et 1,3% chez les hommes. On note que 64% des nouvelles infections et 46% des décès sont survenus chez les femmes selon la même source. Ce qui démontre que les femmes demeurent plus touchées par l’épidémie que les hommes. De plus, les filles qui ont subi des violences ont plus de risque de contracter le VIH », a-t-elle souligné. C’est pourquoi, dit-elle, le CNDH s’inscrivant dans la stratégie nationale de lutte contre le VIH SIDA et les infections sexuellement transmissibles en lien avec les violences faites aux femmes , a voulu en partenariat avec l’Onusida, organiser en prélude de la journée internationale de lutte contre le VIH/SIDA initie la campagne de 5 jours d’activisme contre le VIH et les violences faites aux femmes dans 5 régions du pays dont le Tonkpi. « Il est donc important que nous puissions nous investir dans la lutte contre les VIH SIDA et les violences faites aux femmes afin d’avoir une Côte d’Ivoire épanouie, où les femmes, les jeunes, et les hommes sont épanouie pour que nous soyons tous des acteurs pour le bien-être de la famille », a soutenu Kpan Justine Yao.
Le Sous-préfet de Sandougoussoba, Diékou Fayo, représentant le préfet de la région du Tonkpi, préfet du département de Man insisté pour sa part sur la nécessité de sensibiliser sans relâche, les populations et surtout la gente féminine sur les méfaits des violences faites aux femmes qui est en lien avec le VIH SIDA. Il a surtout mis l’accent sur les mutilations génitales féminines qui continuent de sévir dans la région. « Quand Dieu a créé une personne, il lui donne tous les organes et chaque organe a un rôle précis. Sectionner une partie du corps d’une personne, c’est la diminuer physiquement, c’est lui donner un handicap et il faut que cela s’arrête », a-t-il indiqué. L’administrateur civil a exhorté les acteurs de la lutte et les populations à aller plus loin en dénonçant les cas afin que les contrevenants subissent la rigueur de la loi.
