Dans le cadre du Festival Tonkpi Nihidaley, le Centre national de recherche agronomique mène des activités d’information et de sensibilisation dans un stand sous un chapiteau dressé pour la circonstance à l’espace Nihidaley sis au quartier Grand-Gbapleu.
C’est dans ce cadre que nous avons rencontré le Dr Beugré Isabelle, chercheur au Centre national de recherche agronomique. Elle a déploré l’usage abusif des produits chimiques dans les champs en général et les champs de riz en particulier. Pour elle, la lutte chimique doit être raisonnée. « Nous avons toujours dit aux paysans que l’entretien du champ compte pour 90% dans la réussite du verger. Parce que, un champ qui est bien entretenu, il va s’en dire que les insectes nuisibles ou les plantes parasites et autres ne viendront pas gêner la production », a-t-elle indiqué. Selon elle, même si le champ est entretenu et que l’on se rend compte qu’il y a des maladies ou des insectes qui ravagent, on peut faire une lutte chimique. Mais cette lutte chimique doit être raisonnée. « Si on pense que les dégâts causés dans le champ valent d’être traité on le fait. Dans le cas contraire on laisse. Il y a des dégâts qui ne nécessitent pas de traitement chimique. Ce que nous avons constaté avec notre petite expérience, c’est qu’il y a des insectes qui, quand le riz pousse, ces insectes viennent pondre dans la tige qui s’élève. Ce qui tue les plantes. Donc le champ a impérativement besoin d’être entretenu. Et le premier remède, c’est l’entretien. Et c’est ce que les paysans doivent observer pour avoir une bonne production », a-t-elle conseillé.
Pour Dr Beugré, un paysan qui constate quelque chose qui ne va pas dans son champ qu’il entretient, il doit s’orienter vers les spécialistes qui vont faire des analyses pour identifier l’insecte responsable des dégâts et prescrire le produit qui peut être utilisé contre ces insectes. « Il faut toujours faire recours aux spécialistes. Parce que les produits chimiques ont une incidence sur la santé et l’environnement. Et même dans les champs il y a certes des insectes qui ravagent mais il y a des insectes qui sont utiles comme les abeilles par exemple qui font la pollinisation pour permettre aux plantes de produire des fruits. Il y a aussi d’autres insectes qui luttent contre les insectes ravageurs. Si vous ne savez pas quel produit utiliser ou bien la bonne formule, vous détruisez en même temps les ravageurs et les insectes utiles. Alors que un ravageur qui a son ennemis naturel, lui il pilules et si c’est le cas, il va s’en dire que l’année qui suit, c’est toute la récolte qui est partie », a-t-elle soutenu. Pour conclure, Dr Beugré Isabelle a exhorté les paysans de toujours désherber les champs et d’arrêter l’usage non règlementaire des produits chimiques.
C’est dans ce cadre que nous avons rencontré le Dr Beugré Isabelle, chercheur au Centre national de recherche agronomique. Elle a déploré l’usage abusif des produits chimiques dans les champs en général et les champs de riz en particulier. Pour elle, la lutte chimique doit être raisonnée. « Nous avons toujours dit aux paysans que l’entretien du champ compte pour 90% dans la réussite du verger. Parce que, un champ qui est bien entretenu, il va s’en dire que les insectes nuisibles ou les plantes parasites et autres ne viendront pas gêner la production », a-t-elle indiqué. Selon elle, même si le champ est entretenu et que l’on se rend compte qu’il y a des maladies ou des insectes qui ravagent, on peut faire une lutte chimique. Mais cette lutte chimique doit être raisonnée. « Si on pense que les dégâts causés dans le champ valent d’être traité on le fait. Dans le cas contraire on laisse. Il y a des dégâts qui ne nécessitent pas de traitement chimique. Ce que nous avons constaté avec notre petite expérience, c’est qu’il y a des insectes qui, quand le riz pousse, ces insectes viennent pondre dans la tige qui s’élève. Ce qui tue les plantes. Donc le champ a impérativement besoin d’être entretenu. Et le premier remède, c’est l’entretien. Et c’est ce que les paysans doivent observer pour avoir une bonne production », a-t-elle conseillé.
Pour Dr Beugré, un paysan qui constate quelque chose qui ne va pas dans son champ qu’il entretient, il doit s’orienter vers les spécialistes qui vont faire des analyses pour identifier l’insecte responsable des dégâts et prescrire le produit qui peut être utilisé contre ces insectes. « Il faut toujours faire recours aux spécialistes. Parce que les produits chimiques ont une incidence sur la santé et l’environnement. Et même dans les champs il y a certes des insectes qui ravagent mais il y a des insectes qui sont utiles comme les abeilles par exemple qui font la pollinisation pour permettre aux plantes de produire des fruits. Il y a aussi d’autres insectes qui luttent contre les insectes ravageurs. Si vous ne savez pas quel produit utiliser ou bien la bonne formule, vous détruisez en même temps les ravageurs et les insectes utiles. Alors que un ravageur qui a son ennemis naturel, lui il pilules et si c’est le cas, il va s’en dire que l’année qui suit, c’est toute la récolte qui est partie », a-t-elle soutenu. Pour conclure, Dr Beugré Isabelle a exhorté les paysans de toujours désherber les champs et d’arrêter l’usage non règlementaire des produits chimiques.
