Man/ Affaire vente de faux timbres à la mairie : Les agents coupables condamnés

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 L’affaire a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Aujourd’hui elle est définitivement classée. Il s’agit de l’affaire de la vente des faux timbres à la mairie de Man. Les prévenus à savoir Kadiatou Sissoko, 45 ans, agent de mairie chargé de la vente des timbres depuis 8 ans, Toure Bakary, 46 ans agent de mairie depuis plus de 24 ans ont comparu, le jeudi 19 mai 2022, devant le tribunal. Ils étaient poursuivis pour les faits de vente, colportage et distribution de timbres contrefaits ou imités, falsifiés. Comment en est-on arrivé là ?

En effet, le 03 mai 2022, la mairie est alertée suite à une plainte portée contre elle portant sur la  fausseté de timbres apposés sur des documents par un usager. Cette personne après avoir fait légaliser un certain nombre de documents à la mairie de Man, a été econduite à l’ambassade de France lors de la vérification desdits documents sous-prétexte que les timbres étaient falsifiés. Ceci pour que la lumière soit faite sur cette histoire de faux timbres.

Le maire diligente une enquête interne afin de mettre la main sur les responsables de cette forfaiture. Les présumés coupables cités plus haut sont donc interpellés lors des investigations. Pendant les premiers interrogatoires,  Kadiatou Cissoko révèle avoir reçu les faux timbres d’un certain Aboubacar Koné qui lui aurait demandé de les écouler en retour d’un partage des gains. Ce à quoi elle s’attelle en associant, au passage, son collègue Toure Bakary. Les deux acolytes mènent leur sale besogne jusqu’à leur interpellation.

A la barre du tribunal, les deux prévenus iront de négation en négation. Enfin Ils vont affirmer qu’ils ne savaient pas que les timbres étaient faux. Le tibunal après les avoir confondu a décidé que leur cas serve d’exemple à tous les agents véreux et faussaires qui profitent de leur position dans l’administration pour faire perdre de l’argent à l’État de Côte d’Ivoire et jette le discrédit sur l’administration. Cependant, le tribunal leur a accordé de larges circonstances atténuantes. En répression, ils ont été condamnés à 45 jours de prison fermes et à payer 300.000 fcfa d’amende chacun.

Doumbia Seydou Badian

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