Le secrétaire permanent de la commission électorale indépendante, CEI, par ailleurs superviseur de la zone ouest de cette institution, Kouamé Adjoumani Pierre a procédé ce jeudi 22 septembre 2022 à l’installation officielle des commissions locales indépendantes de Man commune et sous-préfecture ainsi que la commission régionale indépendante. Une occasion pour le secrétaire permanent d’inviter les commissaires locaux à ne plus répondre de leurs mandants.
Pour Kouamé Adjoumani Pierre, les présidents, vice-présidents, et secrétaires généraux locaux élus, ainsi que les commissaires locaux installés ce jeudi 22 septembre ne doivent plus répondre de ceux qui les ont mandatés au sein de la CEI. « Vous devez couper le cordon ombilical avec vos partis politiques. Évitez d’appeler vos partis politiques lors des délibérations. Celui qui se fera prendre sera sanctionné », a prévenu l’envoyé du président de la CEI, le magistrat hors hiérarchie Coulibaly Kuibiert Ibrahim.
Il les a invités à travailler dans le consensus avec responsabilité et impartialité de sorte à préserver la paix et la cohésion sociale dans la région et dans le pays.
« Le président seul ne saurait vous imposer ses décisions. Vous devez faire prévaloir le consensus dans toutes vos actions. Dans notre pays les élections ont souvent rimé avec la violence et vous devez travailler pour changer la donne. Désormais, dans notre pays, les élections doivent rimer avec la cohésion sociale et la paix », a-t-il conseillé. Aussi, a-t-il rappelé les commissaires locaux que les préfets et les sous-préfets ne sont pas leurs adversaires mais leurs partenaires privilégiés.
Pour sa part, le préfet de la région du Tonkpi, préfet du département de Man, a félicité la commission régionale de la CEI pour le consensus qui a prévalu lors du choix des dirigeants locaux de l’institution en charge des élections. « Le consensus n’a pas été obtenu au forceps mais de façon volontaire. Il est bon que l’autorité des présidents élus soit respectée comme telle. Au surplus, il doit avoir une solidarité entre les différents membres de ces commissions locales. Désormais, vous êtes les membres d’une même famille au sein de cette commission électorale indépendante », a-t-il conseillé. Pour lui, la Côte d’Ivoire en mettant sur pied cette commission électorale indépendante a bien fait. Car, dit-il, ça permet de donner un visage humain à cette institution. Il a exhorté les commissaires locaux à une obligation de réserve. « Je vous engage à faire en sorte que tout ce que vous entendez dans le cadre dans l’exercice de vos fonctions soit sous le sceau de la confidentialité. Désormais, chacune et chacun a une obligation de réserve qui a des conséquences. Personne ne vous a obligé à être des commissaires », a prévenu l’autorité préfectorale. Il a rappelé que la CEI travaille pour le compte de l’Etat. Et les représentants de l’Etat sont les autorités préfectorales sur qui la CEI doit s’appuyer pour accomplir ses missions.
A Man, c’est Ousmane Niangadou, qui a été reconduit au poste de président de la commission régionale. Il est secondé par Gbah Bernadette Houmbadji, comme vice-présidente et Réné Angama au poste de secrétaire général. Dans les commissions locales de Man sous-préfecture, Man commune 1, 2 et 3 le consensus a été trouvé autour des personnes qui doivent constituer les bureaux de ces commissions sauf Man commune 3 ou où le vice-président issu de l’opposition a été élu, faute de consensus entre les deux prétendants.
Ces commissaires désignés ont pour mission de recruter des hommes et des femmes compétents pour mener les opérations de révision de la liste électorale de sorte à produire une liste fiable pour les élections à venir.
Pour Kouamé Adjoumani Pierre, les présidents, vice-présidents, et secrétaires généraux locaux élus, ainsi que les commissaires locaux installés ce jeudi 22 septembre ne doivent plus répondre de ceux qui les ont mandatés au sein de la CEI. « Vous devez couper le cordon ombilical avec vos partis politiques. Évitez d’appeler vos partis politiques lors des délibérations. Celui qui se fera prendre sera sanctionné », a prévenu l’envoyé du président de la CEI, le magistrat hors hiérarchie Coulibaly Kuibiert Ibrahim.
Il les a invités à travailler dans le consensus avec responsabilité et impartialité de sorte à préserver la paix et la cohésion sociale dans la région et dans le pays.
Pour sa part, le préfet de la région du Tonkpi, préfet du département de Man, a félicité la commission régionale de la CEI pour le consensus qui a prévalu lors du choix des dirigeants locaux de l’institution en charge des élections. « Le consensus n’a pas été obtenu au forceps mais de façon volontaire. Il est bon que l’autorité des présidents élus soit respectée comme telle. Au surplus, il doit avoir une solidarité entre les différents membres de ces commissions locales. Désormais, vous êtes les membres d’une même famille au sein de cette commission électorale indépendante », a-t-il conseillé. Pour lui, la Côte d’Ivoire en mettant sur pied cette commission électorale indépendante a bien fait. Car, dit-il, ça permet de donner un visage humain à cette institution. Il a exhorté les commissaires locaux à une obligation de réserve. « Je vous engage à faire en sorte que tout ce que vous entendez dans le cadre dans l’exercice de vos fonctions soit sous le sceau de la confidentialité. Désormais, chacune et chacun a une obligation de réserve qui a des conséquences. Personne ne vous a obligé à être des commissaires », a prévenu l’autorité préfectorale. Il a rappelé que la CEI travaille pour le compte de l’Etat. Et les représentants de l’Etat sont les autorités préfectorales sur qui la CEI doit s’appuyer pour accomplir ses missions.
A Man, c’est Ousmane Niangadou, qui a été reconduit au poste de président de la commission régionale. Il est secondé par Gbah Bernadette Houmbadji, comme vice-présidente et Réné Angama au poste de secrétaire général. Dans les commissions locales de Man sous-préfecture, Man commune 1, 2 et 3 le consensus a été trouvé autour des personnes qui doivent constituer les bureaux de ces commissions sauf Man commune 3 ou où le vice-président issu de l’opposition a été élu, faute de consensus entre les deux prétendants.
