En marge de la célébration de la fête de l’indépendance, nous avons approché certains élus et cadres de la commune pour recueillir leurs avis sur la célébration de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Outre le satisfecit exprimé par les uns et les autres quant au discours du préfet de région, les cadres ont tous eu un message commun, celui des élections apaisées qui ne doivent en aucun cas altérer le climat social, comme l’a recommandé le préfet de la région du Tonkpi, préfet du département de Man, Célestin Womblegnon.
Tous les intervenants se sont félicités de la qualité du message du préfet de région. « Le préfet de région a été très clair. Ce qui nous uni est plus que ce qui nous divise. Ce qui est important pour nous c’est le pays, Ce qui est important, c’est la nation, c’est notre région, c’est notre ville. Et donc la politique doit être un jeu sein où le vainqueur doit être celui que le peuple a choisi. Et non autre chose et nous devons tous nous engager dans ce sens de sorte à ce que le vaincu félicite le vainqueur», a signifié Dr Tia André, ancien maire de la commune de Man.
Tout en saluant la sobriété dans laquelle le 63ème anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire a été célébré en hommage à feu le président Henri Konan Bédié, le premier magistrat de la commune a souhaité que la paix sociale soit préservée. « Ce que nous devons faire, c’est d’œuvrer à la cohésion. Nous sommes tous des frères. Il nous faut rester ensemble parce qu’au lendemain du 02 septembre, la vie doit toujours continuer », a indiqué le maire Aboubakar Sidiki Fofana.
A sa suite, le député suppléant de Man commune 1, Touré Sékou pour sa part, a salué la célébration de feu le président Henri Konan Bédié qui pour lui est un bâtisseur de paix. « Pour nous au niveau local, nous allons nous battre pour que la paix soit maintenue dans notre région », a soutenu l’élu du peuple.
Doua Blondé Obed, président de l’AOPACI, Association des organisations professionnelles agricoles de Côte d’Ivoire, a souligné que le jeune maire Abou Fofana donne assez d’arguments parce qu’il a fait du travail. «Moi je viens apporter ma touche. Il n’y a pas de rivalité entre les communautés. Il n’y a pas de rivalité entre les autochtones et les allogènes. Man est une ville d’intégration. La preuve, quand vous connaissez l’histoire de Man, vous comprendrez que nos ancêtres ont fait des sacrifices pour que Man soit habitée. Et moi, je suis venu parler d’harmonie, de cohésion, entre les fils et filles de Man », a-t-il indiqué.
Kindo Ousseny à Man