Le président du comité d’administration de l’organisation non gouvernementale, Afrique Espoir, Dr Marcelin Kouakou a félicité les acteurs et hommes politiques en Côte d’Ivoire précisément ceux de Bouaké pour le climat de paix qui prévaut pendant cette période de campagne électorale. Cette déclaration de reconnaissance du président de ladite ONG, s’est tenue lors d’une émission publique radio qui a eu lieu le mercredi 30 août 2023 sur l’esplanade des établissements Henri Poincaré de Bouaké en présence d’une vingtaine d’auditeurs.
Pour le président du comité d’administration (PCA), Dr Kouakou Marcelin, une élection est un ensemble de processus et toutes les étapes sont importantes. Et aucune violence n’a été enregistrée depuis l’ouverture des pré-campagnes et maintenant la campagne. Même s’il se réjouit du climat bon enfant qui prévaut en cette période électorale, le patron de l’ONG Afrique espoir n’a pas manqué d’interpeller l’institution chargée de l’organisation des élections et les acteurs politiques.
« Mon message s’adresse particulièrement à la CEI car, je souhaite que cet organe indépendant demeure vigilant de sorte qu’on ne puisse pas le soupçonner de quoi que ce soit. Il faut que la transparence des élections soit garantie par la CEI », a-t-il interpellé. Poursuivant, il a lancé un appel aux politiciens afin de calmer leurs militants après les proclamations des résultats « Généralement, les militants écoutent les candidats alors je leur demande de les inviter à cultiver les Valeurs civiques afin qu’au soir du 02 septembre prochain, la cohésion sociale triomphe sur la violence. En effet, personne ne gagne avec la violence alors, les politiciens doivent maîtriser leurs militants », a-t-il exhorté.
Pour conclure, Dr Kouakou Marcelin a révélé que la promotion des droits de l’homme est le cheval de bataille de son ONG et que ces élections locales sont une occasion importante de parler de paix « Notre Ong est une organisation qui travaille dans les droits de l’homme et vous savez que le vote est un droit fondamental, voir essentiel et donc, un droit qui mérite d’être protégé. Nous avons initié cette rencontre pour apporter notre contribution à l’apaisement du climat social et politique afin que nous puissions avoir des élections sans violence. Et, nous sommes en joie de constater, de savoir que jusqu’à présent les élections dans le Gbêkê se passent dans de bonnes ambiances », a-t-il révélé.
Kindo Ousseny avec Stéphane Kouakou