La direction régionale de l’assainissement et de la salubrité du Tonkpi a procédé le 5 août 2024 passé à une conférence de vulgarisation de la loi portant code de l’hygiène et de la salubrité. Il a été question pour la direction régionale de l’assainissement et de la salubrité de vulgariser cette loi qui a été promulguée récemment par le chef de l’Etat ivoirien. Cette activité s’inscrit dans le cadre de la 8ème édition de la semaine nationale de la propreté initiée par le gouvernement de Côte d’Ivoire à travers le ministère de l’Hydraulique, de l’assainissement et de la salubrité.
Cette édition 2024 de la semaine nationale de la salubrité s’inscrit dans le cadre général de la politique du Gouvernement en matière de promotion de la propreté, de l’esthétique et de la quiétude en cité. Elle porte sur le thème « Gouvernement, Forces de défense et de sécurité et populations, tous engagés pour le respect du code de l’hygiène et de la salubrité ». Un thème qui vise d’une part, à promouvoir l’engagement citoyen des forces de défense et de sécurité et d’autre part , à vulgariser sur l’ensemble du territoire national , la loi portant Code de l’hygiène et de la salubrité qui est désormais le cadre référentiel juridique en matière d’hygiène publique et de salubrité dans les zones urbaines et rurales de la Côte d’Ivoire.
Pour Jacqueline Assamoi, Directeur régional de l’assainissement et de la salubrité, ce code de l’hygiène et de la salubrité doit contribuer à améliorer le cadre de vie des populations. « Ce code existe depuis 1969, il a été réactualisé avec quelques éléments tenant compte des réalités du moment », a-t-elle souligné. Après avoir donné des définitions des terminologies, Jacqueline Assamoi a défini le champ d’application et les sanctions qui vont des amendes de 10000 à 100 000 000 de francs CFA selon la gravité des faits. Elle a aussi souligné qu’au-delà des peines pécuniaires, il y a des peines privatives de liberté allant de deux semaines à 10 ans fermes. « C’est pourquoi nous invitons la population à faire de ce code, une boussole, un instrument d’amélioration de son cadre de vie », a-t-elle exhorté.
Le secrétaire général 1 de la préfecture de Man, Stéphane Guiriga, représentant le préfet de la région du Tonkpi, préfet du département de Man a salué cette séance de travail qui vise à mettre à la disposition de la population ce dispositif légal et règlementaire en matière de l’hygiène et de la salubrité, décliné par madame le directeur régional de l’assainissement et de la salubrité pour que la ville de Man retrouve son lustre d’antan. Il a invité la population à se l’approprier. Car dit-il, « après la sensibilisation, l’heure sera à la répression ».
Pour Soro Nawa, chef d’antenne régional de l’institut national de l’hygiène publique, le code de l’hygiène et de la salubrité est une loi votée par les deux chambres du parlement et promulguée par le chef de l’Etat. Elle s’impose donc à tout le monde. « Il y a un lien étroit entre la salubrité et l’hygiène. La propreté contribue à la santé. Il y a des maladies qu’on peut éviter par la propreté. Notamment la dengue qui est d’actualité, la fièvre jaune, la fièvre typhoïde, le paludisme et autres… Toutes ces maladies qu’on peut éviter si on est propre à la maison, sur le lieu de travail, au marché et autres. Il faut se débarrasser de tout ce qui est ordure et éviter de boucher les caniveaux et autres canaux d’évacuation des eaux usées », a-t-il sensibilisé.
Notons que lors de sa présentation, madame le directeur régional de l’assainissement et de la salubrité a bénéficié de l’appui technique de son collègue de l’hydraulique, Salif Dagnogo.
Cette conférence publique a été précédée d’une opération grand ménage tenue le 3 août 2024.
Kindo Ousseny