Pour une organisation réussie du Hadj 2018, une équipe du commissariat général chargé de ce voyage en terre sainte, était en mission de supervision et d’écoute à Touba, chef-lieu de la région du Bafing le dimanche 24 Juin 2018.
Moctar Dosso (au centre) en plein entretien avec de futurs pèlerins
C’est au sein de la grande mosquée de la ville que la rencontre qui avait pour but, selon Moctar Dosso, chef de délégation, d’apprécier le niveau de formation des candidats au pèlerinage à la Mecque, relever les difficultés et de prodiguer des conseils pour la suite s’est tenue. Ajoutant que leur présence aux côtés des pèlerins avant le voyage, est un gage d’assurance pour ceux-ci. Une séance d’évaluation de certains candidats au Hadj sur la maîtrise des enseignements qui leur ont été dispensés, a été animée par l’imam Ayouba Sylla, imam de la grande mosquée de la Riviera 4 et vice-président de la commission religieuse au sein du commissariat du Hadj. Selon lui, les cours dispensés dans 124 centres de formation sur toute l’étendue du territoire national, visent à familiariser les candidats avec les rites, les grandes étapes du pèlerinage et de les prémunir contre le dépaysement à la Mecque. Se prononçant sur cet exercice pratique, Moctor Dosso, a jugé le niveau des ‘’apprenants’’ « relativement bas ». Cela se justifie selon lui, par leurs irrégularités aux cours. Une attitude de nature à ne permettre au formateur d’administrer convenablement ses enseignements. D’où l’exhortation de l’imam Ayouba Sylla : « Soyez assidus aux cours afin de maîtriser tous les contours du Hadj. La formation qui est acte d’adoration d’Allah, facilite non seulement le pèlerinage mais aussi et surtout l’encadrement de nos compatriotesen Arabie Saoudite», a-t-il dit. Toutefois, il s’est félicité de ce que l’instauration des enseignements, a opéré chez les pèlerins ivoiriens, un changement qualitatif de comportement. À l’en croire, c’est ce qui vaut à la Côte d’Ivoire, une bonne notation de la part des autorités saoudiennes depuis 2012.
Au plan sanitaire, le docteur Savané Gaoussou, membre de la délégation, a indiqué que tous les vaccins sont disponibles et n’y a aucun souci pour la prise en charge total des pèlerins ivoiriens avant, pendant et même après le Hadj. « Le volet médical est très important parce que le voyage est très stressant », dira le chef de délégation Moctar Dosso. Avant de préciser que l’innovation cette année, est la prise obligatoire de « l’empreinte digitale pour la délivrance du visa » aux postulants. Un volet, exclusivement géré par les autorités saoudiennes qui ont commis à cet effet, une structure privée.
Notons que pour le Hadj de cette année, le contingent ivoirien comprend 6800 pèlerins dont 5000 pour compte de l’Etat et 9 vols sont prévus pour les transporter.
