L’école à Biankouma à l’instar du reste du pays est malade. Une situation qui ne laisse pas le corps préfectoral de la cité du mont Bian indifférent. C’est ainsi qu’à l’initiative du préfet du département de Biankouma, le sous-préfet Hervé Aliali a animé une réunion publique le samedi 15 décembre 2018, dans la salle des conférences de la préfecture.
Il s’agissait pour l’autorité préfectorale de prendre des décisions pour réduire les maux qui minent l’enseignement dans la ville.
A la demande du sous-préfet Hervé Aliali, le proviseur du Lycée moderne Guéi Robert a indiqué que son établissement a un besoin d’un effectif de 55 enseignants pour l’établissement de plus de 5 000 élèves ; besoin de 3 Adjoints au chef d’établissement ; un besoin de 8 salles de classe ; un besoin d’environ 600 tables banc ; le COGES qui n’a pas été renouvelé depuis 2 ans depuis 2 ans.
En plus des problèmes énumérés par le chef d’établissement, le sous-préfet Aliali Hervé a indiqué que le Lycée de la ville est en proie à l’insalubrité, à la consommation de la drogue, l’incivisme a envahi les esprits des élevés, les enseignants syndicalistes ne se soucient plus de l’avenir des enfants qu’ils sont sensés former. « Nous allons procéder au démantèlement des réseaux de semeurs de désordre dans les établissements. Le Proviseur du Lycée et le Commissaire de police ont reçu des instructions pour que des mesures rigoureuses soient prises à leur encontre », a martelé l’administrateur civil.
Il a indiqué que la consommation de la drogue par les élèves doit définitivement prendre fin. Car soutient-il, la police fera son travail. Tous les fumoirs et autres baraques suspectes autour du Lycée seront détruits avant fin janvier, et les autorités vont doubler de vigilance.
Outre ces avertissements, le représentant de l’exécutif a recommandé le renouvellement du COGES au cours d’une Assemblée générale avant la fin du mois de janvier 2019 ; le renouvellement du bureau des élèves ; le respect de la procédure de déclenchement de la grève auprès autorités administratives. La détection et l’arrestation des élèves consommateurs de drogue et des dealers pour des sanctions sévères ; La prise de responsabilité sincère des parents d’élèves. La réparation des dommages qui seront désormais causés par les élèves lors de leurs mouvements de sauts d’humeur ; le respect rigoureux de la date du 21 décembre 2018 pour le départ en Congé de Noël. Et surtout l’implication des élus et cadre dans la résolution de l’épineux problème de table-bancs.
A sa suite, le Directeur régional de l’éducation nationale, Kouakou Kra s’est dit surpris que depuis près deux ans le COGES ne soit pas renouvelé et a pris l’engagement de remédier à cela au plus vite avant de faire un plaidoyer auprès des autorités administratives et politiques pour l’aider à résoudre certaines difficultés.
Quant au maire de la commune Maninga Gba Jean Jaques, il a remercié le Sous-préfet pour son intervention qui traduit la triste réalité de l’établissement qui n’est pas sous son contrôle car dépendant du Conseil régional, qui a d’ailleurs est en train de finaliser la construction de 3 salles de classes.
Il souligné que les informations qui lui parviennent sur le comportement de certains enseignants ne sont pas encourageantes et plaide pour un changement positif en leur sein. Il se dit choqué car l’Etablissement porte du nom d’un illustre fils du Département, c’est pourquoi, il a rassuré le Sous-préfet de « son engagement à accompagner l’administration dans ce noble combat pour redorer l’image de l’école dans sa commune ».
L’autorité avait à ses côtés le Maire de la commune, le Commissaire de police, le Commandant de la Brigade de Gendarmerie et deux de ses Adjoints, le Chef secteur de la SODEFOR, le Directeur Régional de l’Education Nationale (DREN) venu de Man avec ses collaborateurs. En face il y’avait les parents d’élèves, les enseignants et le personnel d’encadrement et le Chef du service Médico-scolaire
Kindo Ousseny à Man