Par Kindo Ousseny / A l’occasion de la journée internationale de la femme, la Chambre du Commerce et de l’Industrie de Côte d’Ivoire a initié un atelier de formation au profit des femmes du département de Kouibly et ce en collaboration avec la fédération des associations des femmes de Kouibly et l’Afip.
C’était ce vendredi 9 mars 2018 au centre culturel de ladite ville où les femmes massivement rassemblées ont été instruites sur la petite transformation agricole, le cas particulier du manioc. Les instructeurs du jour Achi Seka, chargé des enquête à la direction régionale l’Office de commercialisation du Vivrier du Tonkpi et dame Thérèse N’dri Apata ont insisté sur l’intérêt pour les femmes de transformer le manioc avant de le commercialiser.
« La transformation en produit fini ou semi fini du manioc se conserve mieux que les racines fraiches», a relevé le représentant de l’Ocpv. Pour lui, le manioc étant l’aliment le plus consommé dans l’ouest montagneux ; sa transformation revêt d’une importance capitale. Entre autres avantages, de la transformation, il y a la bonne conservation du produit tout en évitant que les tubercules pourrissent. Selon lui, une enquête menée à Duékoué a révélé un chiffre d’affaire annuel de 33 millions au bénéfice d’un groupement de femmes qui fait de la transformation du manioc en atiéké et en placali. « C’est dire que le manioc une fois transformée est très lucratif », a soutenu le conférencier.
A sa suite, dame Thérèse Apata a indiqué que de façon générale, les produits vivriers périssent à plus de 60% par manque de transformation. « Pour éviter que vos produits ne se retrouvent à la poubelle, il est important pour nous de vous instruire sur les principes de transformation du manioc, soit en atiéké, en placali, où tout autre produit fini ou semi-fini afin de vous permettre de rentabiliser vos productions », a sensibilisé Thérèse Apata. Expliquant la participation de l’OCPV à cet atelier, la représentante de la chambre du commerce et de l’industrie a souligné le besoin de statistique sur la production de ces femmes. « Si la quantité de votre production est connue en terme de tonnage, et que vous êtes bien organisées en groupement, vous pouvez monter des projets de groupe afin que des bailleurs de fond puissent vous aider par des appuis en matériels de transformation », a-t-elle soutenu. Et d’insister, « Si vous êtes ensemble, et organisées, vous pouvez déplacer le développement vers vous ».
Le secrétaire général de la préfecture de Kouibly, Coulibaly Sié
A cette rencontre, le secrétaire général de la préfecture de Kouibly, Coulibaly Sié a félicité la chambre du commerce et d’industrie et la fédération des associations des femmes de Kouibly partenaire de la CCI pour le choix de ce thème, qui s’il est bien assimilé va véritablement favoriser l’autonomisation des femmes de Kouibly. Qui selon lui n’ont jamais bénéficié des fonds que l’Etat et la première dame octroient aux femmes en Côte d’Ivoire.
C’était ce vendredi 9 mars 2018 au centre culturel de ladite ville où les femmes massivement rassemblées ont été instruites sur la petite transformation agricole, le cas particulier du manioc. Les instructeurs du jour Achi Seka, chargé des enquête à la direction régionale l’Office de commercialisation du Vivrier du Tonkpi et dame Thérèse N’dri Apata ont insisté sur l’intérêt pour les femmes de transformer le manioc avant de le commercialiser.
A sa suite, dame Thérèse Apata a indiqué que de façon générale, les produits vivriers périssent à plus de 60% par manque de transformation. « Pour éviter que vos produits ne se retrouvent à la poubelle, il est important pour nous de vous instruire sur les principes de transformation du manioc, soit en atiéké, en placali, où tout autre produit fini ou semi-fini afin de vous permettre de rentabiliser vos productions », a sensibilisé Thérèse Apata. Expliquant la participation de l’OCPV à cet atelier, la représentante de la chambre du commerce et de l’industrie a souligné le besoin de statistique sur la production de ces femmes. « Si la quantité de votre production est connue en terme de tonnage, et que vous êtes bien organisées en groupement, vous pouvez monter des projets de groupe afin que des bailleurs de fond puissent vous aider par des appuis en matériels de transformation », a-t-elle soutenu. Et d’insister, « Si vous êtes ensemble, et organisées, vous pouvez déplacer le développement vers vous ».
